L'affaire n'est pas terminée. Selon "Closer", le chroniqueur de "Touche pas à mon poste" Jean-Michel Maire a été entendu par la police après un dépôt de plainte de Soraya Riffy, à qui il a embrassé la poitrine sans son consentement en octobre 2016. En effet, lors des "35 heures de Baba" sur C8, Cyril Hanouna avait lancé le défi à son chroniqueur d'embrasser la jeune femme, présente sur le plateau pour sa ressemblance avec Kim Kardashian. Soraya Riffy avait dit non, tandis que le membre de "TPMP" lui avait adressé un baiser sur le sein. Après la diffusion de cette séquence sur C8, de nombreux internautes avaient signalé l'incident au CSA, qui avait mis en demeure la chaîne.
Interrogée hier sur "TV Mag", Soraya Riffy a expliqué les raisons pour lesquelles elle a déposé plainte récemment. "Après mon passage dans l'émission, à part quelques commentaires sur Internet, ça allait. Mais depuis un an, ma vie est devenue un vrai calvaire", a-t-elle commencé, racontant avoir "reçu de nombreuses critiques", "des menaces de mort", "des allusions vraiment malsaines". Elle a ajouté : "C'est très dur à vivre à long terme aussi bien dans ma vie sociale que dans ma vie familiale. J'ai rencontré beaucoup de difficultés, j'ai fait une dépression."
Quelques jours après la polémique, Cyril Hanouna avait invité la jeune danseuse sur le plateau de "Touche pas à mon poste" pour apaiser les tensions. Pour sa part, Jean-Michel Maire s'était excusé en direct sur C8, les larmes aux yeux et des sanglots dans la voix. A la même période, sur "Slate", la fausse Kim Kardashian avait affirmé qu'elle ne souhaitait pas poursuivre le chroniqueur en justice. Une décision qu'elle regrette aujourd'hui. "Au début, j'ai réagi de manière empathique envers Jean-Michel Maire puisqu'il m'avait contactée pour me dire que sa fille était harcelée à l'école. Sur le moment, je n'ai pas pensé à moi", a-t-elle poursuivi, avant de confier : "Par ailleurs, la production m'a également appelée me conseillant de ne rien faire."
Si la jeune femme a aujourd'hui fait marche arrière et décidé de porter plainte contre le proche de Cyril Hanouna, c'est parce qu'elle "s'est rendue compte qu'il avait eu un comportement inacceptable". "En plus de cela, je me suis fait agresser et insulter dans la rue. Ca devenait difficile, je n'osais même plus sortir. Ma vie s'est dégradée, je me suis renfermée sur moi-même, j'ai échoué dans mes études...", a-t-elle terminé.
De son côté, interrogé hier par "Closer", Jean-Michel Maire a fait savoir qu'il avait appris l'existence de cette plainte "par voie de justice, par le commissariat". "Elle ne m'a pas prévenu. Elle m'a dit qu'elle ne porterait jamais plainte. Là, elle porte plainte...", a-t-il déclaré, avant d'ajouter : "Ce n'est pas tellement pour l'histoire, mais pour les conséquences. On l'a harcelée, les gens la critiquaient dans la rue, etc. C'est pour ça qu'elle a porté plainte". Il a ensuite assuré qu'elle ne lui "en avait jamais parlé" et qu'il "n'avait plus de contact avec elle."
"Cette histoire date d'il y a un an et demi, le CSA n'a pas donné de sanction. Bien évidemment, je suis toujours à l'antenne. Cette affaire est passée. Il n'y a aucune raison que je ne sois pas à l'antenne", a lancé Jean-Michel Maire, expliquant : "Si on avait dû me demander de me mettre en retrait, on l'aurait fait à l'époque des faits. Pas maintenant, un an et demi après. Maintenant, c'est entre les mains de la justice."