Après une journée chargée, avec une apparition très remarquée du couple Marion Cotillard /Guillaume Canet, le festival accueille aujourd'hui Steven Soderbergh et Paolo Sorrentino.
Les très virils Michael Douglas et Matt Damon en mode "Cage aux folles". C'est que que propose aujourd'hui Steven Soderbergh dans "Ma vie avec Liberace" (voir la bande-annonce). Ce long métrage, qui doit être diffusé le 26 mai sur HBO, et qui sortira en salles en France en septembre prochain, est présenté ce soir en compétition officielle. Il raconte la vie de Liberace, un célèbre pianiste de music-hall, encore plus kitsch qu'Elton John, qui est mort du Sida en 1987. Le réalisateur, qui avait obtenu la Palme d'or en 1989, pour son tout premier film "Sexe, mensonges et vidéo " a plusieurs fois déclaré qu'il allait arrêter le cinéma après ce film.
Un autre habitué du festival est également en compétition aujourd'hui : "La Gande Bellezza" de l'italien Paolo Sorrentino avec Toni Servillo. Le film sort en salles demain.
Alors que "Blood Ties" de Guillaume Canet a été froidement accueilli, Guillaume Gallienne a triomphé hier. Le sociétaire de la Comédie Française, bien connu des amateurs du "Grand Journal", a reçu une longue standing-ovation à la fin de la projection des "Garçons et Guillaume, à table !" qu'il présentait à la Quinzaine des réalisateurs (voir vidéo ici). Adaptée de son propre one man show, cette comédie raconte l'enfance de l'acteur. Pour incarner les membres de sa famille, Guillaume Gallienne, qui joue à la fois son propre rôle et celui de sa mère, a recruté Niels Arestrup, Françoise Fabian et Diane Kruger.
Ce sont Vincent Lindon et Chiara Mastroianni dans le film français du jour : "Les Salauds" de Claire Denis, projeté dans la catégorie Un Certain Regard. Ce couple de cinéma était déjà ensemble à l'affiche de "Augustine" d'Alice Winocour, présenté l'année dernière à la Semaine de la critique.
"Ces dernières années, il y a quelque chose, une personne publique, 'James Franco', qui est apparue. J'y suis lié, et j'y participe, évidemment. Mais elle m'échappe en permanence. Malheureusement."
James Franco dans "Libération".