Depuis le début de la campagne électorale qui a vu son mari Nicolas Sarkozy s'incliner face à François Hollande, Carla Bruni-Sarkozy ne cesse d'attaquer la presse. Après avoir dénoncé l'anti-sakozysme latent dans les médias français, l'ancienne première dame a accusé à plusieurs reprises les journalistes de violer sa vie privée. Consciente du rôle public qu'elle jouait alors, Carla Bruni-Sarkozy avait simplement demandé à la presse de respecter la vie privée de ses enfants. Trois mois après avoir quitté l'Elysée, l'épouse de Nicolas Sarkozy vient de pousser un nouveau coup de gueule contre le magazine Closer, remettant en cause les rumeurs de grossesse relayées par l'hebdomadaire.
"Au nom de la liberté de la presse, j'ai toujours supporté sans broncher la publication d'articles mensongers à mon sujet et de photographies volées. J'ai pensé que leur prolifération au cours des dernières années était due à la singularité de ma position", a déclaré Carla Bruni-Sarkozy dans un communiqué adressé à l'AFP. Mais "je constate aujourd'hui qu'une certaine presse continue à bafouer sans relâche mon droit à la vie privée, ceci à des fins purement mercantiles. C'est donc à regret et de guerre lasse que je me vois contrainte d'envisager des poursuites contre les journaux qui continueront à colporter des rumeurs et des informations portant gravement atteinte à ma vie privée ou à celle de ma famille", explique-t-elle.
L'ancienne première dame, qui a désormais une statue à son effigie à Nogent-sur-Marne, a ainsi décidé de porter plainte contre le magazine Closer du 30 juin 2012, tout en assurant que les éventuels dédommagements qu'elle pourrait retirer de ces procédures judiciaires seront entièrement reversés à sa fondation "afin de financer des programmes d'accès à l'éducation et à la culture au profit de personnes défavorisées".