Le tournage de "Cat's Eyes" s'est révélé comme un immense défi pour les comédiennes comme pour les équipes de production. Après plusieurs mois d'attente, les téléspectateurs de TF1 ont enfin pu découvrir les deux premiers épisode de la série événementielle, tirée du manga culte des années 80 de Tsukasa Hôjo. Une entrée en scène de haute voltige puisque l'une des trois soeurs voleuses débutantes, en l'occurence Tam (campée par Camille Lou) se retrouve chassée par la police dans tous les recoins de la Tour Eiffel. Or, cette séquence spectaculaire a été réalisée grâce à un astucieux mélange entre "décors naturels et de studio", comme l'expliquait Alexandre Laurent, lors d'un point presse donné au Festival de la fiction à La Rochelle.
Cette immersion dans les plus emblématiques monuments de la Ville lumière se poursuivra au château de Versailles, lors du troisième épisode, diffusé ce lundi 18 novembre. Mais là aussi, et contrairement aux apparences, toutes les scènes n’ont pas été filmées dans la résidence principale des rois de France. Et, ce pour une raison toute simple. "Pour protéger les parquets, on n’a pas le droit de danser à Versailles", a révélé Benjamin Dupont-Jubien, le co-producteur de la série, à nos confrères de "TV Mag". "Le château est rompu aux tournages, ils ont tout ce qu’il faut pour protéger les sols car plusieurs films et séries d’époque y ont été tournés mais ils interdisent des mouvements de foule, notamment de danser", ajoute-t-il.
Les équipes de "Cat's Eyes" ont donc dû trouver une parade pour répondre aux exigences du scénario, coller à l'harmonie architecturale du Palais et faire illusion. Elles se sont donc rabattues sur un autre château, celui de Vaux-le-Vicomte, afin de reconstituer le bal masqué mettant en scène les trois héroïnes et leur cour.
Lorsque la production a réussi à obtenir l'accès des hauts lieux de la capitale, d'autres obstacles d'envergure se sont présentés comme les Jeux olympiques et ses enjeux de sécurité, ou les imprévus d'une météo capricieuse. "Ces contraintes ont constitué notre plus grand challenge, mais aussi notre plus grande satisfaction", souligne néanmoins Mehdi Sabbar, également à l'origine de cette adaptation.
Et leurs efforts se sont avérés payants puisque le lancement de la mini-série en 8 épisodes a rassemblé une moyenne de 4,56 millions de curieux pour les deux premiers volets lundi 11 novembre. Il s'agit du meilleur lancement historique pour une série de TF1 sur la cible des 15-24 ans, avec 49% de PDA, et du meilleur lancement pour une série depuis "HPI" sur les cibles des FRDA-50 (39,3%) et des 25-49 ans (37%).