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Christiane Taubira fond en larmes sur France Inter en évoquant les attentats du 13 novembre 2015
Publié le 26 septembre 2019 à 11:59
Par Florian Guadalupe | Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
L'ancienne garde des Sceaux était l'invité ce matin du "Grand entretien" de Léa Salamé et Nicolas Demorand.
Christiane Taubira fond en larmes sur France Inter © France Inter
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L'ancienne ministre émue aux larmes. Ce matin, Nicolas Demorand et Léa Salamé recevaient Christiane Taubira, ex-garde des Sceaux sous la présidence de François Hollande, à l'occasion de la sortie de son nouvel ouvrage, "Nuit d'épine" (éd. Plon). Au cours de cette interview, celle qui fut ministre de la Justice a lu un passage de son livre évoquant les attentats de 13 novembre 2015. Des lignes qui ont fait resurgir en elle une très forte émotion.

"Je pleure sur ces mamans en désolation"

Christiane Taubira a tout d'abord rappelé comment elle a été mise au courant de la terrible attaque à Paris et à Saint-Denis : "Nous sommes en responsabilité. Nous sommes invités à rejoindre la cellule de crise. Il y a un conseil des ministres à minuit. Je suis ministre de la Justice. J'ai des responsabilités à prendre, lourdes, très vite, notamment parce que le président proclame l'état d'urgence". Elle a confié que lorsqu'elle "est rentrée au ministère", "quand tout est terminé", "vers 4h du matin", elle "a lâché prise".

"Je pleure sur ces jeunes vies arrachées. Je pleure sur ces mamans en désolation, ces papas dévastés, ces amoureux survivants éberlués, ces amoureuses saccagées par le chagrin. Je pleure sur ces enfants qui ne comprendront pas pourquoi maman ou papa ne reviennent pas", a commencé à lire Christiane Taubira. Et de poursuivre, la voix de plus en plus marquée par l'émotion : "Je pleure sur ces jeunes filles enjouées, si habiles à éveiller le désir, figées cette nuit dans un calme encore tiède."

"Le malheur ne se contente jamais de l'ordinaire"

La femme politique s'est alors mise à pleurer, tout en continuant à lire son texte : "Je pleure sur ces garçons chatouilleux et maladroits. Sur ces crâneurs et flâneurs, qui ne connaîtront pas l'angoisse de vieillir. Sur ces amants fougueux qui n'auront pas à se résoudre aux affres d'un bonheur devenu paisible". Et de terminer sa lecture en larmes : "Je pleure sur ces centaines d'amis, de copains, de collègues qui vont devoir inventer des histoires extraordinaires pour tenir bon eux-mêmes, pour tenir au lasso leur souvenir, car le malheur ne se contente jamais de l'ordinaire". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.

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