Elle prend la défense de Christine Angot. Hier soir, Sandrine Rousseau, ancienne porte-parole d'Europe-Ecologie Les Verts, était invitée sur le plateau de "Quotidien" pour la promotion de son ouvrage "Parler", dans lequel elle raconte comment elle aurait été agressée sexuellement par l'élu écologiste Denis Baupin. Lors de cette interview, la femme politique est revenue sur l'accrochage de samedi dernier avec la polémiste d'"On n'est pas couché" sur France 2.
"Je trouve que cette séquence dit beaucoup de choses sur la manière dont on parle des violences sexuelles. C'est très difficile d'en parler, car ça génère beaucoup de violence. Quand je vois ça, je me dis que Christine Angot et moi, on ne dit pas des choses très différentes", a confié Sandrine Rousseau, ajoutant : "Quelque part, on dit la même chose. Simplement, on dit que c'est très difficile d'avoir cette parole."
L'ex-élue du Nord a ensuite pointé du doigt "l'absence des hommes sur le plateau" : "On a l'impression qu'ils ne saisissent pas ce qui est en train de se passer tout de suite". "Moi, je me mets à leur place. C'est très difficile pour Laurent Ruquier de gérer ce genre de débats. Ça doit être très compliqué de gérer ça, avoir deux personnes qui ont vécu des choses dures. C'est compliqué, étant un homme de parler de ça", a répondu Yann Barthès, expliquant "ne pas être forcément légitime pour en parler".
Pour Sandrine Rousseau, "c'est un problème de société, la violence faite aux femmes" et "les hommes sont légitimes" à en parler. "Les hommes sont légitimes à prendre position pour dire que ce n'est pas possible", a-t-elle enchaîné, avant de déclarer : "On ne met pas les femmes qui ont subi des agressions sexuelles les unes face aux autres. On est ensemble. Christine Angot, je ne veux pas que ce soit une adversaire."
L'ancienne secrétaire nationale adjointe d'EE-LV a raconté que la chroniqueuse était venue dans sa loge à la fin du tournage d'"On n'est pas couché" pour "parler". "On s'est même embrassé, on s'est fait une bise", a-t-elle glissé, avant de confier : "On s'est dit qu'il fallait qu'on trouve un moyen d'en parler et un moyen suffisamment apaisé pour que tout le monde puisse entendre". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.