Il suffisait d'un film ! Le mardi 5 septembre dernier, TF1 a rediffusé le film populaire "Les Tuche" porté par Jean-Paul Rouve et Isabelle Nanty. Ils ont été 2,90 millions de personnes (17,2% du public), selon Médiamétrie, à revoir l'histoire de cette famille qui a remporté le gros lot à Monaco. Parmi les téléspectateurs, un homme s'est rappelé, en revisionnant la comédie, qu'il avait également un ticket d'EuroMillions en sa possession. Un bout de papier qui s'est révélé gagnant !
Comme le retranscrivent nos confrères du "Parisien" dans leurs colonnes ce mercredi 13 septembre, un homme nommé Jeff dans l'article - en clin d'oeil au personnage principal des "Tuche" - raconte comment il a failli passer à côté d'une immense somme d'argent - 1 million d'euros - et que la diffusion du film sur TF1 a été un déclic.
"Cela fait 15 ans qu'on joue avec les mêmes collègues, tous les mois. Chacun met 10 euros. C'est moi qui suis chargé de remplir les grilles et de valider le reçu au bureau de tabac. On n'avait jamais gagné plus de 5 euros", commence-t-il. Mais en juin, il oublie de vérifier le tirage du ticket qu'il a acheté et l'oublie. Les jours passent et la Française des jeux fait un appel au nouveau millionnaire dans la presse. Pour rappel, le gagnant à 60 jours après le tirage pour se déclarer. Malheureusement, Jeff ne voit pas l'appel de la FDJ ou ne se sent pas concerné.
Il a ainsi fallu attendre l'énième rediffusion des "Tuche" sur TF1 pour se rappeler de ce ticket. "J'adore ce film. J'ai toujours rêvé de ressentir ce que cette famille a ressenti en gagnant. Là, j'ai repensé au ticket qui traînait", lance le néomilllionnaire.
Le lendemain, il se rend chez son buraliste, dans le XXe arrondissement de Paris, pour vérifier si son billet est gagnant, mais la machine ne fonctionne pas lorsque la somme est trop élevée. Il se tourne alors directement vers la FDJ où on lui confirme la bonne nouvelle. "On est des ouvriers, on ne roule pas sur l'or", confie Jeff à la question de ce qu'il compte faire de cet argent avec ses collègues. Et de blaguer : "On va rejouer très vite, on a la baraka".