La course à la présidence de France Télévisions entre dans sa dernière ligne droite. Le CSA doit ainsi se pencher aujourd'hui sur la procédure de nomination du prochain patron du groupe audiovisuel public qui interviendra en avril ou mai. Parmi les questions à trancher, celle de l'éventuel anonymat des candidatures qui pourrait permettre à plusieurs grands patrons des médias privés de se présenter sans risque de représailles. Le CSA devrait faire connaître prochainement la procédure de nomination qu'il a finalement adoptée.
Une chose est sûre, Denis Olivennes ne fera pas partie des candidats. Longtemps annoncé parmi les favoris, le président du directoire de Lagardère Active a fait savoir dans une interview aux Echos qu'il ne souhaitait pas succéder à Rémy Pflimlin. "J'ai la chance de travailler en parfaite harmonie avec Arnaud Lagardère, dans un groupe indépendant, efficace et rapide, avec des équipes que j'aime" a-t-il expliqué au quotidien économique. Denis Olivennes a ajouté être totalement occupé à remplir les objectifs fixés par son actionnaire, à savoir augmenter la rentabilité et la part du numérique dans le chiffre d'affaires de Lagardère Active. "Ces défis sont fantastiques. Ils me mobilisent et me motivent à 1.000 %" a commenté l'ancien patron de la Fnac.
Denis Olivennes n'est pas le premier à annoncer qu'il n'est pas intéressé par la présidence de France Télévisions. En octobre dernier, l'actuel PDG de la Fnac, Alexandre Bompard avait fait de même. "Je ne suis pas et ne serai pas candidat à France Télévisions", avait-il ainsi assuré. Cela n'empêche pas, à mesure que l'échéance approche, de voir les rumeurs de candidatures se multiplier, qu'il s'agisse de Christopher Baldelli (président du directoire de RTL), Rodolphe Belmer (directeur général de Canal+) ou encore Bibiane Godfroid (ancienne directrice des programmes de M6), entre autres.