Nouveau rebondissement dans l'affaire de l'autobiographie de Jean-Luc Delarue. Parue aux éditions L'Archipel au début du mois, celle-ci regroupe des écrits de l'animateur et producteur disparu en août dernier. Avant même la sortie de cet ouvrage, Elisabeth Bost, l'ancienne compagne de Jean-Luc Delarue et la mère de leur fils Jean, demandait de "stopper, sans délai, la publication" de ces "Carnets secrets".
Puis, dès le lendemain, la chroniqueuse du "Grand 8" de Laurence Ferrari sur D8 s'appuyait sur le code de la propriété intellectuelle qui indique que seuls les descendants du défunt ont le droit d'autoriser ou d'interdire la publication d'oeuvres posthumes, sauf en cas d'indication contraire de l'auteur. Ainsi, selon Elisabeth Bost, seul son fils Jean peut autoriser cette autobiographie et, l'enfant étant mineur, ce droit revient à... sa mère, Elisabeth Bost.
Hier, l'avocate de la jeune femme a annoncé que sa cliente avait assigné en justice les éditions L'Archipel afin de stopper la diffusion de ces "Carnets secrets". "Aucune autorisation n'a jamais été sollicitée auprès de Jean Delarue, unique descendant et unique titulaire du droit moral de divulgation des oeuvres posthumes" indique le texte de l'assignation délivrée le 21 décembre dernier.
Elisabeth Bost demande, par le biais de son avocate, "la cessation de l'exploitation du livre" ainsi que la destruction des exemplaires déjà imprimés. L'ancienne compagne réclame par la même occasion 50.000 euros pour l'atteinte à sa vie privée, 50.000 euros pour celle de son fils Jean ainsi que 80.000 euros de dommages et intérêts pour diffamation. Dans ces "Carnets secrets", Jean-Luc Delarue y relate en effet leur histoire comme une aventure sans amour.