Chaque soir, Karim Rissouli décrypte un fait politique dans "Le Grand Journal" de Canal+. Jeudi, il revenait sur les origines du "Taubira bashing", très en vogue dans la classe politique depuis plusieurs mois. L'un de ceux qui l'a initié était sur le plateau, Eric Zemmour, avec un billet sur RTL qui avait provoqué une très vive polémique. Le chroniqueur politique de Canal+ rappelle alors que Marine Le Pen lui avait, à l'époque, apporté publiquement son soutien. "Si la patrone du FN a fait un communiqué pour vous défendre, c'est qu'elle vous connaît bien, et vous aime beaucoup", explique-t-il, diffusant une interview où elle soutient Eric Zemmour.
"Et en off, au FN, on chuchotte que vous êtes l'un des visiteurs du soir du FN", appuie le chroniqueur. Eric Naulleau, aux côtés de Zemmour en plateau, ne masque pas sa désapprobation face à la démonstration faite par le journaliste. "Vous en avez pas marre d'imiter tous les cons depuis 25 ans qui dès qu'on parle de choses sérieuses, vous parlent du Front National ? Vous êtes grotesque ! Vous êtes grotesque !, attaque Zemmour. Je ne suis absolument pas un visiteur et je visite qui je veux, quand je veux !". Il explique alors que la montée de l'extrême droite dans notre pays est dûe à "l'immigration subie par l'Europe depuis trente ans".
Jean-Michel Aphatie entre alors dans le débat. "Le problème, ce n'est pas la montrée de l'extrême droite, on s'en fout ! Ce qui me choque le plus, c'est qu'il y ait des gens qui peuvent voir quelqu'un qui a la peau noire et qui disent 'toi tu as droit à une banane' sans que cela t'indigne !". "L'indignation professionnelle, je m'assois dessus", répond Zemmour.
Puis Karim Rissouli reprend le fil de sa chronique en diffusant une interview de Jean-Marie Le Pen, qui assure très bien connaître Eric Zemmour pour avoir dîné plusieurs fois avec lui. En retour plateau, Zemmour s'indigne une nouvelle fois. "Contrairement à vous, je suis journaliste politique depuis 25 ans. Donc je dîne ou déjeune avec des hommes politiques depuis 25 ans, que ça vous plaise ou non !". Il sera soutenu quelques minutes plus tard par son confrère de Paris Première Eric Naulleau. Si vous avez raté cet échange houleux, puremedias.com vous propose de le revoir.