La réponse de Franz-Olivier Giesbert ne se sera pas fait attendre. L'ancien patron du "Point", devenu désormais conseiller de l'hebdomadaire, vient ainsi de publier une tribune dans laquelle il répond aux accusations portées contre lui par Jean-François Copé. Interrogé ce matin par i-Télé, le président de l'UMP avait notamment expliqué que Franz-Olivier Giesbert était derrière les dernières révélations du "Point" le concernant. "Il y a derrière ça un homme, Franz-Olivier Giesbert, qui depuis des mois et des mois, nous attaque Nicolas Sarkozy comme moi-même, pour nous détruire" avait-t-il dénoncé.
Sortant de sa "retraite provençale", Franz-Olivier Giesbert a décidé de répondre par le sarcasme aux accusations du député de Seine-et-Marne. "Le complotisme est une maladie (...) Il n'y a plus de doute : Jean-François Copé a désormais rejoint la longue cohorte des complotistes" a ainsi raillé d'entrée de jeu l'éditorialiste.
Franz-Olivier Giesbert a également tenu à nier tout rôle dans les dernières révélations de son hebdomadaire. "La dernière affaire révélée par Mélanie Delattre et Christophe Labbé est une lamentable histoire de pieds nickelés qui ne fait pas honneur à la politique et jette une lumière crue sur les méthodes d'une équipe qui, apparemment, ne s'embarrasse pas de scrupules" a-t-il taclé. "Mais bon, pour les mettre au jour, il n'y avait pas besoin d'un vaste complot remontant jusqu'à moi. Il suffisait simplement que nos deux enquêteurs fassent leur travail, en toute indépendance, comme ils l'ont toujours fait" a minimisé Franz-Olivier Giesbert.
FOG s'en est ensuite pris plus directement au président de l'UMP. "Il est temps que Jean-François Copé s'habitue à une presse indépendante (...) En me désignant pour faire diversion et en prenant toute la droite en otage, Nicolas Sarkozy compris, (il) est tombé, une fois encore, dans le comique involontaire."
Et l'éditorialiste du "Point" de tacler une nouvelle fois le député de Seine-et-Marne : "Il paraît que le ridicule tue. Même s'il reste l'un des politiciens les plus impopulaires de France, alors que les échecs du gouvernement devraient le 'booster', le 'président' (sic) de l'UMP est la preuve vivante que finalement le ridicule ne tue pas. Qu'il nous permette donc de rire de sa réaction : au point où il en est, ce sera de toute façon sans danger pour lui."