L'heure est à la contre-attaque du côté de Jean-François Copé. Depuis ce matin, le président de l'UMP est en effet au coeur de la tourmente après des accusations de favoritisme parues en Une du "Point" qui titre cette semaine "L'affaire Copé". L'hebdomadaire révèle ainsi que Jean-François Copé aurait fait preuve en tant que président de l'UMP d'une grande générosité envers Bygmalion, une agence de communication appartenant à deux de ses anciens collaborateurs, Bastien Millot et Guy Alves.
"Le Point a enquêté sur ce que certains au sein du parti qualifient de véritable 'hold-up' : entre 2010 et 2012, alors que les finances de l'UMP sombrent dans le rouge, la petite boîte de com connaît, elle, une santé florissante..." peut-on notamment lire dans l'hebdomadaire qui évoque dans son dossier de nombreuses prestations surfacturées à Bygmalion pour l'organisation de meetings UMP.
Interrogé ce matin par i-Télé sur le quai d'une gare, Jean-François Copé a voulu montrer sa combativité. Evoquant "un coup monté de manière absolument ignoble", le député de Seine-et-Marne a annoncé son intention de répondre au "Point" par "la voie des tribunaux". Jean-François Copé a ainsi confirmé qu'il allait très rapidement attaquer l'hebdomadaire en diffamation. "C'est extrêmement grave, c'est un tissu de mensonges et tout ça donnera lieu à une réponse devant les tribunaux" a-t-il ajouté.
Mais Jean-François Copé s'en est surtout pris directement à l'ancien PDG du "Point", Franz-Olivier Giesbert. "Il y a derrière ça un homme, Franz-Olivier Giesbert, qui depuis des mois et des mois, nous attaque Nicolas Sarkozy comme moi-même, pour nous détruire". Et Jean-François Copé de conclure : "On va y répondre".