Clin d'oeil. Et revoilà le "pain au chocolat" de Jean-François Copé. Hier soir, dans "France 2022", présenté par Léa Salamé et Laurent Guimier, plusieurs personnalités politiques comme Jean-François Copé, Mathilde Panot et François Bayrou, étaient invités à débattre quelques jours avant le scrutin du second tour des élections législatives. Ils étaient seulement 1,07 million de téléspectateurs devant l'émission politique de France 2, soit 5,9% des individus de quatre ans et plus, selon Médiamétrie.
Au cours d'un échange sur les programmes économiques, Jean-François Copé a interpellé sa voisine de table, Mathilde Panot, figure de la France insoumise, sur son projet de blocage des prix. "Dans la catégorie des perles, vous en avez une, il faut qu'on la partage ensemble ! Vous expliquez à longueur de journée que vous allez arranger le coût de l'inflation en bloquant les prix. Vous êtes super fiers de ce truc !", a débuté le maire de Meaux.
"Bloquer les prix, ça veut dire quoi ? On va prendre un exemple très concret pour que tout le monde nous entende ! Moi, par exemple, il y a un produit que j'aime bien, c'est le pain au chocolat !", a lancé l'ex-patron de l'UMP. Une sortie qui a fortement amusé Léa Salamé : "Ca vous a perdu ! Vous êtes drôle !". "Si on devait faire toute la liste des trucs qui m'ont perdu, je peux vous la faire", a répondu l'homme de droite. "Alors, le pain au chocolat ?", a relancé la journaliste, le sourire aux lèvres. Avant que Jean-François Copé ne parte dans son explication sur sa viennoiserie préférée. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
Si cette sortie sur le pain au chocolat a amusé la présentatrice de France 2, c'est parce que la viennoiserie a fait l'objet dune vive polémique autour de Jean-François Copé. En 2013, alors candidat à la présidence de l'UMP, il avait prononcé un discours racontant le cas d'un jeune homme qui se serait fait "arracher son pain au chocolat par des voyous sous prétexte qu'on ne mange pas pendant le ramadan". Le Conseil français du culte musulman l'avait à l'époque menacé de poursuites judiciaires pour des propos qu'il jugeait comme "islamophobes".
Le pain au chocolat avait poursuivi l'homme politique qui avait dû se justifier de son histoire dans de nombreuses interviews. Jean-François Copé s'en était toujours défendu avec maladresse, tentant parfois l'humour. Le 13 octobre 2016, candidat à la primaire de la droite et du centre, lors d'un débat sur TF1, il était revenu sur la gourmandise : "Quand j'ai parlé de cette histoire de pain au chocolat, dans ma propre famille politique, on me parlait avec une pince à sucre, tellement c'était cauchemardesque d'évoquer ça". Enfin, le 24 octobre, il s'était emmêlé les pinceaux sur Europe 1 au sujet du prix d'un pain au chocolat : "Ca dépend des tailles. Ca doit être aux alentours de 10 ou 15 centimes d'euros. Je ne vais pas en acheter très souvent. C'est calorique".