Presse
Affaire Bygmalion : "Le Point" perd son procès contre Jean-François Copé
Publié le 28 avril 2017 à 15:45
Par Florian Guadalupe | Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
L'hebdomadaire avait accusé en 2014 l'ancien président de l'UMP d'avoir pris de l'argent dans les caisses du parti.
Jean-François Copé Jean-François Copé© Abaca
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L'affaire Bygmalion de retour. Ce jeudi, la Cour d'appel de Paris a confirmé la condamnation du directeur du "Point", Franz-Olivier Giesbert et de deux journalistes de l'hebdomadaire, Mélanie Delattre et Christophe Labbé, pour avoir publié dans leurs colonnes le 27 février 2014, un article accusant Jean-François Copé d'avoir piqué dans les caisses de l'UMP. Le patron du journal a reçu une amende de 1.500 euros et les deux autres reporters politiques, 1.000 euros d'amende chacun. De plus, ils devront solidairement verser un euro de dommages et intérêts à l'ancien président de l'UMP, ainsi que 3.000 euros pour frais de justice.

Un communiqué judiciaire en page de sommaire du "Point"

Intitulé "Sarkozy a-t-il été volé ? L'affaire Copé", l'article abordait pour la première fois l'agence de communication Bygmalion, comme "une puissante machine de guerre conçue par deux proches de Copé pour le servir", qui l'accompagnera "dans sa prise de contrôle de l'UMP. Et ce tout en profitant de la cassette du parti". Comme en première instance, la justice a imposé la publication, une fois la décision devenue définitive, d'un communiqué judiciaire en page de sommaire du magazine.

Quand le scandale de l'affaire Bygmalion avait éclaté en 2014, Jean-François Copé avait dû démissionner de la présidence de l'UMP, mais n'avait pas été mis en examen dans l'enquête sur les dépenses excessives de la campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle. De plus, l'affaire concernait l'existence d'une fraude à grande échelle pour dissimuler des dépenses de meetings, et non pour constituer une caisse noire pour le maire de Meaux.

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