Après avoir fait régulièrement la Une de l'actualité depuis l'annonce de son exil fiscal en décembre, Gérard Depardieu est de retour à Paris ces jours-ci pour le tournage d'une co-production internationale sur l'histoire du football. A cette occasion, l'acteur de "Cyrano de Bergerac" s'est confié à l'AFP.
Il a ainsi expliqué que c'était "la première fois" qu'il tournait en France depuis le début de la polémique et son départ pour la Russie. Celui qui a récemment participé à l'adaptation sur grand écran de l'affaire DSK a également affirmé avoir "refusé tous les films français" qu'on lui a proposés auparavant "car les gens ne pouvaient pas comprendre" selon lui. Décrivant sa nouvelle vie hors de l'Hexagone, il a expliqué : "Je suis Russe et résident belge. J'habite en Russie, où j'ai passé trois mois et demi. J'ai des sociétés dans les pays où je vis car c'est plus avantageux".
Au cours de cet entretien, l'acteur des "Valseuses" est également revenu sur son rapport au fisc. Il a d'abord tenu à rappeler son statut de citoyen itinérant depuis de nombreuses années : "En 15 ans, je n'ai peut-être passé que cinq mois en France. Depuis décembre 2012, un mois et demi" a-t-il déclaré avant de poursuivre sur le même mode : "Je retourne au Kazahkstan où je tourne, puis en Belgique et en Italie". Et l'exilé fiscal de se justifier une nouvelle fois : "Je ne fuis pas le fisc mais l'utilisation que font les gouvernements de l'argent qu'ils prennent".
Quant à l'avenir de la France, Gérard Depardieu ne cache pas son pessimisme."Je pense que la rentrée va être chaude et je pense qu'en 2014, ça va être bien pire en France, contrairement à ce qui a été annoncé" a-t-il prédit, s'opposant frontalement à l'optimisme affiché de François Hollande lors de son interview du 14 juillet dernier. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que l'acteur livre une interprétation noire de la situation du pays. En mars dernier, il avait déjà affirmé : "La France est triste et je pense que les Français en ont marre".