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Gilles Bouleau se confie sur ses interviews les plus décevantes
Publié le 22 juin 2018 à 13:44
Par Christophe Gazzano
Le présentateur du "20 Heures" livre un jugement critique sur certains de ses invités passés.
Gilles Bouleau Gilles Bouleau© Christophe Chevalin/TF1
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"Fallait pas les inviter", comme aurait dit Michel Muller sur Canal+. Ce vendredi, dans "Le Parisien Week-end", Gilles Bouleau s'est prêté au jeu de la rubrique "Les inavouables", dans laquelle des personnalités se confient sur leurs petits défauts. Où l'on apprend notamment que le présentateur du "20 Heures" de TF1 semble atteint d'un début de syndrome de Diogène puisqu'il avoue posséder à côté de son lit "des livres, des coupures de journaux qui datent pour certaines d'il y a trois ans !". "Je suis pris de temps à autre par une fièvre du rangement", précise-t-il cependant. Côté vie publique, le journaliste a accepté de citer les invités qui l'ont le plus déçu ces dernières années.

"Cela a été laborieux"

A commencer par l'ancien ministre de l'Economie Pierre Moscovici, venu sur le plateau du "20 Heures" en 2012. "Cela a été laborieux, je peinais à lui arracher quelques réponses", déplore Gilles Bouleau, qui confie quelques lignes plus tôt : "Il nous arrive de rire de certains politiques lors des conférences de rédaction du matin et de l'après-midi. Cela rend ces rendez-vous moins ennuyeux". Et ce qui est dit en conférence de rédaction reste en conférence de rédaction...

Pour clore le registre des invités les moins réceptifs, le journaliste cite les acteurs américains Michelle Pfeiffer et Robert De Niro : "Ils étaient stressés, ils jouaient dans le film 'Malavita' qu'ils n'avaient pas envie de défendre. Rien ne s'est dit. C'était plat", tranche le journaliste avec franc parler.

"Il faut être deux pour danser le tango"

Gilles Bouleau a une théorie toute trouvée pour expliquer pourquoi le courant ne passe pas avec certains invités. Il cite pour cela un confère américain disparu, Mike Wallace, "un des plus grands intervieweurs au monde", qui aimait à dire : "Il faut être deux pour danser le tango". Le journaliste de TF1 observe donc avec le recul que "certains interviewés" n'ont pas envie de danser. Mais c'est aussi ce qui fait le charme du direct.

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