Qui pourra prendre son train pour Noël ? Et surtout, à quel prix ? La question est sur toutes les lèvres depuis plusieurs jours, alors que le mouvement de grève national contre la réforme des retraites, qui entre dans son 14e jour de mobilisation, touche particulièrement la SNCF. Pour tenter d'en savoir plus, Léa Salamé recevait ce matin, à 7h50, sur France Inter, la ministre de la transition écologique et solidaire, chargée des transports, Elisabeth Borne. La journaliste lui a rappelé la promesse faite la veille par son secrétaire d'Etat, Jean-Baptiste Djebbari, selon qui l'ensemble des Français qui ont un billet de train en leur possession pourront voyager ce week-end pour le début des vacances de Noël.
"Il y a 850.000 billets qui avaient été vendus, il y aura 850.000 places", a promis à son tour la membre du gouvernement. Un argument contredit par Léa Salamé, qui a cité d'autres chiffres. "La SNCF promet que 2/3 des passagers auront un train, soit qu'il est maintenu, soit qu'ils peuvent échanger leur billet et qu'ils seront remboursés, c'est bien ça ? Ils seront bien remboursés, il n'y aura pas de frais en plus ?", a cherché à savoir la journaliste de la matinale. "Il n'y a pas de frais, ça je peux vous le confirmer", a assuré Elisabeth Borne, aussitôt contredite par son interlocutrice. "Il y a parfois un peu de frais, je l'ai fait ce matin...", a répliqué Léa Salamé en prenant donc son exemple personnel. "Bon, demandez à la SNCF...", a conclu la ministre.
Dans la suite de l'entretien, la journaliste de France Inter s'est préoccupée du nombre réel de voyageurs - environ 100.000 selon les estimations - qui se retrouveront "à poil", c'est-à-dire sans solution. "L'objectif c'est bien que tous ceux qui avaient pris un billet puissent avoir une solution", a rappelé Elisabeth Borne. puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.