Après treize jours passés en réanimation à l'hôpital Georges-Pompidou à Paris, Grichka Bogdanoff, l'un des jumeaux stars de la télévision des années 1980, a succombé, à l'âge de 72 ans, au covid-19, mardi 28 décembre. Depuis l'annonce de sa mort, plusieurs personnalités, à l'image de Cyril Hanouna avec qui il a réalisé le clip "Bogda Bogdanoff" en 2015 ou Patrice Laffont qui a mis le pied à l'étrier au duo en télévision dans les années 1970, ont rendu hommage à la personnalité et à la carrière du plus jeune des jumeaux Bogdanoff.
Sa décision de ne pas se faire vacciner contre le Covid-19, confirmée par son avocat, a été largement commentée et critiquée sur les réseaux sociaux mais aussi sur les plateaux télé. Pour Périco Légasse, rédacteur en chef à "Marianne", "il est mort conformément à son opinion, a-t-il prétendu hier dans "24 Heures Pujadas" sur LCI, sans connaître le contenu du dossier médical de Grichka Bogdanoff. "Il a pris la responsabilité, il savait bien qu'il y avait des morts chez les gens qui ne se vaccinaient pas, peut-être a-t-il considéré que lui y échapperait ou qu'il voulait prouver que le vaccin n'était pas obligatoire, et bien, il a mené une bataille, il a mené un combat, visiblement il l'a perdu".
Inarrêtable, le conseiller régional du Centre-Val-de-Loire (il s'est présenté en juin 2021 sur la liste du ministre Marc Fesneau) a martelé : "Il prend sa responsabilité j'allais dire politique, c'est un personnage public, c'est un personnage connu, c'est quelqu'un qui s'est penché sur ces questions et il en meurt, il faut savoir assumer... Voilà, il faut mourir pour des idées, il est peut-être d'une certaine façon mort pour des idées, on saura s'il s'est trompé ou pas trompé...". "C'est difficile d'entendre cette réflexion", l'a alors coupé David Pujadas, interloqué par son raisonnement.
Immédiatement, le chroniqueur gastronomique a repris la parole pour évoquer la mort de Patrick Devedjian. L'ancien ministre et président du conseil départemental des Hauts-de-Seine est l'une des premières personnalités politiques à mourir du Covid-19, en mars 2020. Aucun vaccin n'était proposé à l'époque. "Je m'étais dit : 'Ça touche donc tout le monde'. Il n'y a pas plus de gens protégés parce qu'ils sont dans des sphères ou des milieux où on aurait des raisons d'être un peu plus prudents ou vigilants... Là, on a quand même quelqu'un qui a les éléments scientifiques, médicaux pour savoir. Il considère que non, il s'est déjà trompé, sur ce coup-là visiblement il s'est trompé et il l'a payé cher." puremedias.com vous propose de visionner la séquence.