Fin de la guerre ? Le 3 juillet dernier, les avocats de Laeticia Hallyday, la veuve de Johnny Hallyday, et des deux premiers enfants du rockeur, David Hallyday et Laura Smet, annonçaient qu'un accord avait enfin été trouvé entre l'ensemble des parties autour de l'héritage du chanteur disparu en décembre 2017. Alors que cet accord vient mettre fin à une guerre de plus de deux ans entre les deux clans, Laeticia Hallyday prend la parole dans un entretien accordé à nos confrères de "Paris Match". Et outre les questions d'héritage, la veuve de l'artiste n'hésite pas à régler quelques comptes, à commencer par... "Paris Match" !
Début juin, l'hebdomadaire avait fait sa couverture en évoquant "l'histoire secrète", "un coup de foudre qui a duré cinquante ans", entre Johnny Hallyday et Catherine Deneuve. Une Une qui a heurté Laeticia Hallyday. "Je ne veux pas me laisser gagner par la colère. Sans ça, je ne vous parlerais pas en ce moment. La couverture de 'Paris Match' sur Johnny et Deneuve m'a vraiment blessée. On a réécrit leurs vies, leur amitié", regrette celle qui a vécu cela "comme une trahison". "'Match', pour Johnny, c'était la famille, votre magazine l'a accompagné toute sa vie. Comment avez-vous pu donner du crédit à cette histoire inventée ?", s'interroge-t-elle.
Reconnaissant toutefois que Johnny Hallyday "avait un côté manipulateur" et qu'"il lui est arrivé de biaiser avec la vérité pour entretenir sa légende", Laeticia Hallyday "n'admet pas qu'on le fasse parler maintenant qu'il est mort". Pour elle, la relation entre son mari et Catherine Deneuve n'est qu"une aventure il y a cinquante ans sur le tournage d'un film". "Le reste, ce sont des inventions. Celui qui en a tiré un livre l'a fait dans un but uniquement lucratif. C'est lamentable. Il n'y a jamais eu d'amour secret dans la vie de Johnny. Catherine Deneuve a compté pour lui, c'était une amie. Mais quand elle venait à ses anniversaires, c'est moi qui l'invitais. Johnny n'avait même pas son numéro !", assure celle qui "ne peut pas empêcher les gens d'écrire des livres, ni de faire des concerts ou de se prendre pour Johnny Hallyday" mais "exige un minimum : le respect".