Nicolas Bedos et Stéphane Guillon sont-ils de faux rebelles ? C'est en tout cas ce que semble penser Isabelle Mergault. L'actrice française, chroniqueuse chez Laurent Ruquier et réalisatrice de films comme "Je vous trouve très beau" (2005) avec Michel Blanc ou "Donnant Donnant" (2010) porté par Daniel Auteuil, était interrogée par nos confrères de TV Mag à l'occasion de sa participation ce soir à "La boîte à musique" de Jean-François Zygel sur France 2.
Interrogée à un moment sur les différents animateurs de radio et de télévision avec lesquels elle a travaillé, Isabelle Mergault a successivement évoqué Philippe Bouvard avec qui elle a travaillé dans "Les Grosses Têtes" mais aussi Laurent Ruquier. "Philippe Bouvard m'appelait sa 'petite Mergaulliette', c'était un solitaire, aux amitiés masculines" a-t-elle confié à propos de l'animateur de RTL. "Laurent Ruquier vit avec sa bande, elle est vraie et cela se sent" a-t-elle ensuite commenté concernant son successeur aux commandes des "Grosses Têtes". Mais l'actrice connue pour son chuintement et ses tweets fantasques a aussi glissé un petit mot gentil à destination de l'animateur de D8 et Europe 1, Cyril Hanouna : "Cyril Hanouna aussi me fait rire, il n'y a pas d'imposture, il est rapide" a-t-elle expliqué.
Naturellement relancée sur les éventuelles impostures que compterait le PAF, Isabelle Mergault, connue pour son franc-parler, n'a pas mis du temps à les identifier. Elle a ainsi pointé du doigt "ces chroniqueurs qui critiquent un système dont ils font partie". Et de citer Nicolas Bedos et Stéphane Guillon qu'elle dit pourtant apprécier. Isabelle Mergault a ainsi dénoncé l'esprit rebelle affiché par les deux hommes, tous deux connus pour leurs prises de positions souvent provocantes. Rappelons ainsi que Nicolas Bedos a multiplié cette année les prises de position lors de ses chroniques dans "On n'est pas couché" notamment. Quant à Stéphane Guillon, il a à de multiples reprises dénoncé la censure qui l'avait forcé à abandonner son poste de chroniqueur à France Inter en 2010.
Loin de louer leur courage, Isabelle Mergault a ainsi critiqué ce qui semble pour elle relever de la posture. "Ils sont payés, maquillés et préparés pour la télé ou la radio. Où est la provocation?" a-t-elle interrogé à propos de Nicolas Bedos et Stéphane Guillon. Et de tacler : "Ils doivent juste ne pas aller trop loin. Ils crient à la censure, mais qu'ils aillent voir les prisons chinoises".