Nicolas Bedos a tenu à régler samedi ses comptes avec Dieudonné. Celui qui avait déjà ouvertement condamné l'attitude de l'humoriste sur le plateau du "Grand Journal de Canal+" jeudi, en a remis une couche lors de sa chronique dans "On n'est pas couché". Arrivant affublé d'une barbe d'islamiste et d'une moustache à la Hitler, Nicolas Bedos a ainsi commencé sa chronique en relatant un dialogue imaginaire qu'il aurait eu avec un jeune fan de Dieudonné dans la rue. Un moyen pour l'humoriste de critiquer la bêtise et la confusion de ces derniers, tout en égratignant certaines personnalités du PAF comme Arthur ou Stéphane Guillon.
"Merci Dieudo, bravo l'idiot"
Nicolas Bedos a ensuite livré sa "Chronique aux Quenelles". Faisant le salut fasciste, il s'est lancé dans une séquence très osée en campant un chroniqueur nazi évoquant le grand complot juif dans le show business actuel. La tension créée sur le plateau à cet instant n'a été que brièvement relâchée par l'utilisation de panneaux "Humour" et "Lol", montrés par Nicolas Bedos après avoir dit ses pires insanités.
Le chroniqueur a finalement décidé de s'adresser directement à Dieudonné à la fin de sa chronique. "Je ne dis pas bravo à ce con de Dieudo qui a kidnappé l'humour sur les feujs et les rebeus pour mieux servir une soupe cuisinée à Berlin dans les années 1940" a lancé Nicolas Bedos. "Merci Dieudo, bravo l'idiot" a poursuivi Nicolas Bedos. "Maintenant à cause de toi, tous les politicards tricards, les assoces de paranos et autres gens pas drôles vont mettre le nez dans nos vannes. D'ailleurs, avant de partir, moi aussi je vais te faire une petite quenelle maison" a annoncé Nicolas Bedos. "Mais ma quenelle à moi, elle ne mélangera jamais la barbaque du FN, la misère des banlieues et la bande de Gaza. Non, ma quenelle à moi, elle se cuisine à toutes les sauces. Celle de la Palestine, oui, mais aussi celle du respect de la Shoah et de la lutte contre l'antisémitisme primaire" a-t-il expliqué.
"Ma quenelle à moi, ça s'appelle une merguez. Et je te l'enfonce dans ton gros c** de breton inculte", a affirmé Nicolas Bedos, geste à l'appui. "Car c'est un véritable honneur de merguezer profond la rondelle de fachos et je te la glisse partout : à Paris, à Tokyo, devant les pyramides, en haut de la Tour de Pise. Regarde un peu le nombre de merguez que ton petit c** réclame. C'est fou tout ce qu'on peut mettre dans un type qui n'a pas de fond" a taclé Nicolas Bedos. Ce dernier a ensuite mis fin à sa chronique en tentant de réinventer la formule de Pierre Desproges : "On peut rire de tout avec n'importe qui, si on n'est pas n'importe qui", avant de quitter le plateau sous l'ovation du public.