
Triste nouvelle pour les fans d'Eric Dane. Le comédien américain de 52 ans, connu pour ses rôles dans des séries à succès comme "Grey's Anatomy", "Euphoria" ou plus récemment "Kaboul "sur France 2, a révélé être atteint de la sclérose latérale amyotrophique (SLA), aussi appelée maladie de Charcot. "On m'a diagnostiqué la maladie de Charcot. Je suis reconnaissant d'avoir ma famille aimante à mes côtés pour traverser cette nouvelle étape" a-t-il déclaré dans un court communiqué partagé par le magazine américain "People".
"Je suis reconnaissant d'avoir ma famille aimante à mes côtés au moment où nous naviguons vers ce nouveau chapitre" a ajouté l'acteur, marié à l'actrice Rebecca Gayheart, avec qui il a deux filles de 15 et 13 ans. "Je vous prie de bien vouloir respecter l'intimité de ma famille et moi pendant cette période". Restant optimiste, Eric Dane a par le même temps confirmé qu'il reprendrait son rôle dans la série à succès de HBO "Euphoria". "Je me sens chanceux de pouvoir continuer à travailler et j'ai hâte de retourner sur le plateau d''Euphoria' la semaine prochaine", a-t-il révélé au magazine américain. Le tournage de la saison 3 commence ce lundi 14 avril. Le comédien campe Cal Jacobs, père de Nate (joué par Jacob Elordi), qui cache de lourds secrets. Un personnage trouble et complexe, aux antipodes de celui qui l'avait fait connaître auprès du grand public dans "Grey's Anatomy".
Eric Dane, de son vrai nom Eric T. Melvin, a en effet marqué toute une génération en incarnant le séduisant Dr Mark Sloan - surnommé "Dr Glamour" - dans la célèbre série médicale, entre 2006 et 2012. Le comédien incarne aussi actuellement un agent de la CIA dans "Kaboul," une série d'espionnage diffusée sur France 2, et a récemment été à l'affiche de "Bad Boys : Ride or Die". L'acteur s'était déjà confié par le passé sur ses combats personnels, notamment contre la dépression et une dépendance à la drogue et à l'alcool, qu'il avait réussi à surmonter grâce à un parcours de sobriété.

La SLA est une maladie neurodégénérative incurable qui détruit progressivement les cellules nerveuses responsables du contrôle des muscles, entraînant une paralysie progressive de l'ensemble du corps. Le pronostic est souvent sombre : l'espérance de vie moyenne après le diagnostic est de trois à cinq ans. Malgré des décennies de recherche, aucun traitement curatif n'existe à ce jour. Nommée d'après le neurologue français Jean-Martin Charcot, qui l'a décrite pour la première fois en 1865, cette pathologie reste l'une des plus redoutées du système nerveux adulte, au même titre que la maladie d'Alzheimer.