Jean-Jacques Bourdin visé par une plainte pour tentative d'agression sexuelle. Selon "Le Parisien", une ancienne journaliste de BFMTV, âgée de 25 ans au moment des faits allégués, accuse le présentateur du même groupe, alors âgé de 64 ans, d'avoir d'avoir tenté de l'embrasser à plusieurs reprises dans un hôtel à Calvi, en Corse, lors d'un voyage de presse auquel participaient des salariés du groupe NextRadioTV. Selon la plainte déposée mardi 11 janvier devant les policiers du commissariat du XVIe arrondissement, les faits se seraient déroulés vers 6h du matin dans la piscine de l'hôtel où la journaliste nageait, tout comme le matinalier de RMC de 2001 à 2020.
La jeune femme, qui a aujourd'hui quitté BFMTV, affirme avoir ensuite reçu pendant plusieurs mois des mails et des SMS insistants de Jean-Jacques Bourdin, auxquels elle n'aurait jamais répondu. "Elle en a transmis un seul aux enquêteurs qui lui a été adressé environ un an après les faits : 'Tu me tentes tous les matins... J'aime ton regard'", relate le quotidien. Ces faits, "probablement prescrits" selon "Le Parisien", sont en cours d'analyse par le parquet de Paris. "Aujourd'hui, je suis rangée, apaisée. Mais pendant des années, je suis allée travailler avec la peur au ventre, complètement stressée. Je porte plainte avec la conviction que d'autres femmes sont concernées", a déclaré la plaignante au "Parisien".
De son côté, Jean-Jacques Bourdin, joint par le quotidien, conteste "avec force" les faits. "Je connais cette personne, et j'ai travaillé avec elle. Je reconnais m'être baigné avec elle dans la piscine de cet hôtel. Mais je n'ai jamais tenté de l'embrasser de force, ni elle, ni jamais personne d'autre", a commenté l'animateur, se disant "choqué".
Dans un communiqué aujourd'hui, le groupe Altice Media affirme avoir appris "par voie de presse l'existence de cette plainte". "Nous nous sommes entretenus avec Jean-Jacques Bourdin qui a vigoureusement contesté les faits dénoncés", précise le groupe audiovisuel. "Dans un souci de transparence", Altice media annonce "diligenter une enquête interne pour s'assurer qu'aucun fait de ce type n'a été porté à la connaissance des managers ou collègues des intéressés (plaignante et mis en cause)". Et d'ajouter au sujet des futures conclusions de cette enquête : "Nous prendrons toutes les mesures qui pourraient s'imposer".