Frédéric Mitterrand, en étant trop élogieux sur le physique de Mathieu Gallet, l'a-t-il gêné dans son ascension ? C'est le sentiment de Jean-Paul Cluzel, ex-patron de Radio France, invité dimanche du "Supplément" de Canal+. "Cela n'a pas rendu un service à Mathieu Gallet que Frédéric Mitterrand rende hommage à sa beauté. Un ministre a droit à sa sensibilité personnelle mais je ne suis pas de ce genre", a-t-il expliqué.
Dans son avant-dernier livre, "La récréation" (Robert Laffont), l'ex-ministre de la Culture avait surnommé son collaborateur d'alors Tancrède. "Tancrède séduit tout le monde et je n'échappe pas à la règle, écrivait-il. On s'épuiserait à dresser la liste des raisons qui expliquent ce succès. Mettons que ses qualités intellectuelles sont à la mesure de l'attirance qu'exerce son physique". Frédéric Mitterrand, qui avait oeuvré pour l'arrivée de Mathieu Gallet à présidence de l'INA, l'a toujours défendu depuis le début de la crise à Radio France.
Le physique avantageux de Mathieu Gallet avait été souligné dans la plupart des portraits qui lui étaient consacrés après sa nomination à la tête de Radio France. "Une beauté renversante", écrivait par exemple Le Monde. Récemment, le magazine "Têtu" l'avait même élu "homme de médias le plus sexy" de l'année. Enfin, Jean-Paul Cluzel a profité de son passage sur Canal+ pour rappeler qu'il avait laissé la Maison Ronde dans une bonne santé financière alors que la Cour des comptes épingle sa gestion dans son dernier rapport.