Contrairement à Virginie Efira, Frédéric Michalak, Marianne James, Bruno Solo ou plus récemment Mélissa Theuriau, Josiane Balasko ne risque pas de partir avec Frédéric Lopez pour un "Rendez-vous en terre inconnue". Invitée ce matin sur Europe 1, la comédienne popularisée grâce à la troupe du Splendid a confié avoir été contactée à plusieurs reprises pour participer à l'émission de France 2. Mais, à chaque fois, celle qui sera à l'affiche de la fiction "La Loi de Barbara" sur France 3 demain à 20h50 a refusé.
"Je ne me sens pas, moi, privilégiée, riche, connue et ceci, d'aller voir des gens qui vivent culs nus et qui n'ont rien et de jouer avec les bons sauvages et après de montrer mes larmes en disant 'C'est formidable'" s'est agacée Josiane Balasko, dénonçant "une forme d'indécence qu'(elle) n'aime pas". De plus, l'actrice n'imagine pas partir sans ses proches dans une période hors tournages. "Quand je ne travaille pas, je n'ai pas envie de me séparer des miens. Partir trois semaines sans les miens, ça me fait chier. Je n'aime pas" a-t-elle lancé.
Mais principalement, c'est le concept de "Rendez-vous en terre inconnue", programme pourtant applaudi pour sa qualité, qui ne lui plaît pas. "Pour moi, c'est de la télé-réalité d'une autre manière" a-t-elle dénoncé, s'interrogeant notamment sur l'après-"Rendez-vous en terre inconnue" pour les locaux qui ont accueilli les équipes de Frédéric Lopez pendant les trois semaines de tournage.
"Alors, ces gens-là, qui sont des gens simples, honnêtes et authentiques, qui vont peut-être pendant trois semaines avoir un échange avec le monde, le bon sauvage va avoir un échange avec le civilisé occidental, qu'est-ce qu'il se passe quand on part ? Quel est le trauma qu'on a apporté à ces gens ? Est-ce qu'on est revenus les filmer trois semaines, deux mois ou quatre mois après pour savoir ce qu'il s'est passé parce qu'ils ont reçu untel de mon cul sur la commode et qu'ils ont pleuré ensemble parce que c'était formidable et que c'était tellement émouvant ?" s'est-elle ainsi questionnée, tout en assurant "comprendre tout à fait qu'on puisse le faire". "Je ne condamne pas mais c'est comme ça que moi je le juge" a-t-elle conclu.