Ce vendredi auprès de TeleObs, Karim Rissouli assure à nouveau que Barbara Lefebvre, présentée comme professeure d'histoire en collège devant Emmanuel Macron sur France 2, est un soutien du candidat LR, François Fillon. Alerté par des internautes sur le fait qu'elle serait "membre du comité national France solidaire avec Fillon", le journaliste a interrogé la femme à la fin de "L'Emission Politique" sur sa proximité avec l'ancien Premier ministre, ce à quoi elle a nié en bloc.
"France 2 m'a bien demandé si j'étais encartée, j'ai bien dit 'non' car je n'ai ma carte dans aucun parti politique. Est-ce que je fais partie de l'équipe de François Fillon ? Non. Vous ne me trouverez pas sur l'organigramme", a-t-elle affirmé hier matin sur Europe 1, avant d'expliquer : "Je m'intéresse particulièrement à la question du handicap à l'école (...) et c'est à ce titre, que j'ai cherché à faire part de mon expertise auprès de différents organismes depuis quelques mois. Et il n'y a que le réseau société civile France solidaire avec Fillon qui a été intéressé par ma démarche. Effectivement, j'ai assisté à des réunions sur ce sujet."
"Extraordinairement énervant ! (...) Cette dame se moque de nous", confie Karim Rissouli, précisant qu'initialement, une autre enseignante devait venir, mais un empêchement médical l'en a empêchée. "On a longuement discuté avec elle, on savait bien qu'elle n'était pas de gauche, plutôt une néo-réac qui allait défendre un point de vue sur la colonisation différent de celui d'Emmanuel Macron, et c'était bien l'intérêt", poursuit le présentateur de France 5.
Il ajoute : "On lui a demandé, en amont, si elle soutenait un candidat. Elle nous a répondu que non. Nous avons checké son compte Facebook et Twitter, mais nous n'avons pas les listes de tous les comités locaux de soutien. Elle est passée sous le radar". Karim Risouli rappelle aussi que "l'intérêt du retour en plateau", c'est de "permettre de fact-checker non seulement les propos du candidat", mais aussi son "propre travail". "Il aurait été désastreux que le public découvre le lendemain, qu'il avait été berné", lâche-t-il, avant de lancer : "Elle a menti en direct. Quand je l'ai interrogée, je n'avais pas le moyen de savoir si elle mentait ou non."