Trop gauchos, les journalistes de France Télévisions et Radio France ? "La Droite forte", l'un des mouvements de l'UMP incarné par Guillaume Peltier, veut favoriser l'embauche dans le service public des journalistes... de droite. Le mouvement entend soumettre une motion au congrès du 18 novembre pour "démocratiser les chaînes du service public" et "libérer l'information en garantissant l'embauche de journalistes de droite."
"Les penseurs et journalistes de droite comme Eric Brunet, Eric Zemmour et Elisabeth Lévy sont très peu représentés dans l'audiovisuel français. Il s'agirait de rééquilibrer l'information et le commentaire politique, à l'instar de ce que fit François Mitterrand en 1981, au lendemain de son arrivée au pouvoir lorsqu'il obtint l'embauche d'une cinquantaine de journalistes de gauche, tout particulièrement communistes, à la télévision, tels Roland Passevant ou Michel Cardoze", expliquent dans un communiqué Camille Bedin, Geoffroy Didier et Guillaume Peltier, responsables du mouvement.
L'objectif, "assurer une meilleure représentativité des opinions des Français." La Droite Forte suggère ainsi au service public de prendre exemple sur le modèle des chaînes info de la TNT, qui régulièrement proposent sur leur antenne des éditoriaux engagés. "Les chaînes d'information du service public, radios comme télévisions, mettraient en avant, aux heures de grande écoute, le matin, à midi comme le soir, des journalistes se réclamant de la droite - en plus de ceux de la gauche", explique le comminiqué. Comment ? En rendant leur présence "obligatoire" aux carrefours stratégiques d'informations, "lors des matinales comme des journaux de 13h et de 20h des chaînes du service public".