"20 minutes" absent des kiosques ce vendredi. Jeudi 14 avril, les salariés du journal créé en 2002 étaient en grève pour protester contre un plan social devant entraîner la suppression d'ici fin mai d'environ trente postes et la fin de la distribution du journal gratuit dans plusieurs villes. Dans un tweet publié hier, la Société des journalistes de "20 minutes" dénonce "la brutalité" de l'annonce, ainsi que "l'opacité et l'absence de stratégie" de leurs dirigeants.
Comme le rappelle l'AFP, "20 minutes", propriété des groupes Ouest-France et Rossel, veut passer de 12 éditions - 11 locales et une édition nationale numérique - à deux éditions imprimées, soit une pour Paris/Île-de-France et une nationale distribuée en régions, et qui paraîtront trois fois par semaine.
Le plan social entend aussi cesser la distribution du journal dans quatre villes (Nantes, Rennes, Nice et Strasbourg) pour se concentrer sur Paris, Lille, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux et Montpellier. La direction espère ainsi renforcer son positionnement auprès des jeunes urbains entre 18 et 30 ans, regagner du terrain dans la région parisienne et développer son activité numérique.