Une démission très commentée. Lundi soir dans "Punchline" sur CNews, Laurence Ferrari et ses invités sont revenus sur la démission du haut-commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye, officialisée quelques heures plus tôt. Cet emblématique membre du gouvernement, au centre de toutes les attentions en pleine grève nationale contre la réforme des retraites, a dû se résoudre à quitter ses fonctions après avoir reconnu des "omissions par oubli" sur sa déclaration d'intérêts transmise à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique.
Un comportement qui semble avoir agacé Laurence Ferrari, au point que la journaliste a choisi de débuter son émission par l'extrait d'une interview accordée en 2017 par l'intéressé à sa chaîne. Une interview au cours de laquelle Jean-Paul Delevoye avait déclaré : "Personne n'est épargné du devoir de respecter les règles et des principes de transparence et de moralité par rapport à l'argent public, quel qu'il soit". A l'issue, Damien Fleurot, chef du service politique de CNews, n'a pas manqué de rappeler que l'homme est "un élu ultra expérimenté, c'est pour ça qu'il a été choisi". Et d'ajouter : "On a un peu de mal à saisir cette suffisance de sa part".
Laurence Ferrari a alors pris la parole à son tour pour développer le CV de Jean-Paul Delevoye et en profiter pour pousser un petit coup de gueule au passage. "Il a été élu conseiller général pour la première fois en 1980, ça fait donc 39 ans qu'il est payé par nos impôts. Il a été maire pendant 30 ans, sénateur pendant 10 ans, président de l'Association des maires de France, président du CESE - Conseil économique et social. Toutes les planques de la République y sont passées. (...) La déclaration du patrimoine n'est toujours pas faite... Comment un tel amateurisme est envisageable ? Franchement, moi je ne comprends pas, je ne comprends pas !", a lâché la journaliste.
Ce n'est pas la première fois que Laurence Ferrai tacle une personnalité politique. En octobre dernier, en pleine polémique sur le port du voile, elle avait reproché à l'élu du Rassemblement national Julien Odoul de dire "n'importe quoi". Et il y a deux ans, un accrochage surréaliste l'avait opposé à Gilbert Collard, député du même parti. puremedias.com vous propose de revoir la séquence diffusée lundi soir sur CNews.