Alors que le débat a été relancé en France la semaine dernière après la disparition de François-Xavier, alias FX dans la troisième saison de "Secret Story", la télé-réalité vient de faire une nouvelle victime outre-Atlantique. Russell Armstrong, le mari de l'une des femmes au foyer fortunées de "Real Housewives of Beverly Hills" s'est en effet donné la mort lundi soir.
Cette série-réalité diffusée sur la chaîne câblée américaine Bravo est le quatrième des cinq dérivés de "The Real Housewives of Orange County", un divertissement qui avait pour but en 2006 de suivre des véritables femmes au foyer suite au succès de la série "Desperate Housewives". Les diverses versions ont ensuite pris le parti de suivre des femmes de plus en plus riches et de les mettre en vedette dans des aventures plus ou moins scénarisées, floutant toujours plus la frontière entre télé-réalité et série.
Russell Armstrong était le mari de Taylor Armstrong, l'une des héroïnes du programme avec qui il avait eu une petite fille de cinq ans. Leurs problèmes conjugaux étaient déjà l'un des ressorts de la première saison de "Real Housewives of Beverly Hills" et début juillet, Taylor avait annoncé qu'elle avait demandé le divorce. La deuxième saison, prévue pour septembre, devait suivre en détail ce nouveau rebondissement.
Interrogé dans la presse, Russell Armstrong avait déjà mis en cause l'émission et lui reprochait l'état de sa relation avec sa femme. Alors que sa femme avait déclaré en interview que Russell l'avait physiquement et verbalement agressée, ce dernier avait reconnu ses torts mais expliqué que l'émission les avait tous deux "poussés à bout". Selon son avocat, le couple vivait au dessus de ses moyens et Russell Armstrong était désormais criblé de dettes.
Suite à cette triste nouvelle, Bravo n'a pas encore décidé du sort du programme, dont la diffusion devait débuter le 5 septembre. La chaîne pourrait en décaler le lancement, tandis que les médias ne manquent pas de mettre une nouvelle fois la télé-réalité et ses effets sur ses participants sur le banc des accusés.