
Il persiste et signe. Ce jeudi 10 avril au soir sur "CNews" le chroniqueur politique Yoann Usai a assumé ses propos polémiques contre La France Insoumise. Mardi 8 avril dans "L'heure des pros 2", Yoann Usai s'était en effet lancé dans une invective contre une action collective des députés LFI, qui ont brandi des affiches montrant les visages d'enfants palestiniens dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. "Pour La France insoumise, les otages israéliens peuvent crever dans la bande de Gaza parce que ce sont des juifs. Et à La France insoumise, les juifs, cela n'a pas d'importance. Ce sont des juifs, ils peuvent crever à Gaza. Aucune importance. On n'en parle jamais" a-t-il notamment déclaré en direct. "Une fois de plus, c'est totalement abject, ce sont des larmes de crocodile de M. Caron", a-t-il également ajouté, le tout sans aucune modération de Pascal Praud.
La lendemain, le députe LFI Aymeric Caron, à l'origine de l'action collective de son parti, n'a pas mâché ses mots sur X (ex-Twitter). "Ce type est une ordure, pas un journaliste", a-t-il estimé, précisant avoir saisi l'Arcom et ses avocats. "Il est dans la menace, dans l'invective, dans l'injure", a estimé ce jeudi le journaliste de la chaîne de Vincent Bolloré. "Pourquoi ? Parce que j'ai dit que la France insoumise n'en avait rien à faire des otages israéliens retenus dans la bande de Gaza, que ces otages pouvaient bien mourir. Ça ne les chagrinait pas. Je maintiens ce que je dis. Ce que je dis, ça s'appuie sur des faits. Les faits, ce sont ceux auxquels nous assistons tous, dépités et attristés depuis le 7 octobre 2023" assure-t-il.

"Pour nous arrêter, ils tentent de nous faire peur. Ils veulent nous impressionner, nous menacer" poursuit-il un peu plus tard. "Mais je note qu'ils n'ont jamais déposé plainte contre moi. Pas une fois, pas une fois. Parce qu'ils savent pertinemment que je fais mon travail correctement. Je suis un journaliste et quand je dis quelque chose, mes propos s'appuient systématiquement sur des faits. Donc ce que je dis est véridique et incontestable" insiste-t-il. Puremédias vous propose de visionner la séquence ci-dessus.
"Donc je prends le pari, M. Caron ne déposera pas plainte. Et s'il déposait plainte, évidemment, je suis absolument convaincu de gagner. Néanmoins, je veux lui dire, et je veux dire aux membres de la France insoumise, que malgré leurs menaces, malgré leurs intimidations, je continuerai à faire mon travail de journaliste. Ça ne m'impressionne pas. Les injures, les menaces ne m'intimident absolument pas. Donc je leur dis qu'ils perdent leur temps et que je crois que le débat politique mérite mieux (...). Ça n'est évidemment pas le signe que ce parti est démocratique" conclut-il.