C'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure confiture. À quelques jours de relancer "Le juste prix" (le lundi 11 mars à 17h30), le groupe M6 s'apprête à faire renaître de ses cendres un autre programme emblématique du petit-écran. Mardi 6 mars 2024, lors d'une conférence de presse de présentation de la stratégie streaming du groupe, Nicolas de Tavernost et ses équipes ont annoncé la mise en production d'une nouvelle saison de "Qui veut épouser mon fils ?".
Dans cette télé-réalité de dating, diffusée sur TF1 de 2010 à 2015 et présentée par Elsa Fayer, des hommes célibataires vivant encore chez leur mère tentaient de trouver l'âme soeur. À chaque étape de l'aventure, les mères avaient leur mot à dire concernant les prétendant(e)s qui seront présenté(e)s à leur fils. À la fin de l'aventure, ces derniers auront le choix : partir avec l'élu(e) de leur coeur ou rester chez maman...
Le comeback de "Qui veut épouser mon fils ?" ne se fera pas en linéaire mais sur M6+, la nouvelle plateforme de streaming du groupe qui sera lancée mi-mai. "Ce ne sera pas une édition au rabais mais une véritable saison avec un niveau d'investissement similaire à celui de la télévision", a confié à puremedias.com une source proche du dossier. Parmi les autres grosses cartouches de M6+ : une saison totalement inédite des "Traîtres" (le jeu à succès de la Six depuis 2022,) en plus de la troisième saison qui partira en tournage dans les jours à venir et qui est attendue pour l'été prochain sur M6.
Distancée dans la bataille du streaming par France.TV (32,2 millions de visiteurs uniques* en février 2024) et TF1+ (31,7 millions de visiteurs uniques), M6, qui comptabilisait 21,5 millions de visiteurs uniques le mois dernier avec 6Play, va "multiplier par deux son catalogue de contenus" dès la mi-mai en offrant "30.000 heures de contenus dont 10.000 heures exclusives" dès la naissance de M6+. Pour le groupe audiovisuel, l'enjeu est de taille : passer de 500 millions d'heures consommées chaque mois à 1 milliard en 2028. Pour cela, M6 investira 40 millions d'euros dans la digitalisation de son offre en 2024 pour atteindre un coût additionnel annuel de 100 millions d'euros en 2028.
*Chiffres Médiamétrie