Un addict aux réseaux sociaux. Le présentateur Michel Denisot a accordé un entretien au "Figaro" à l'occasion de la publication de son ouvrage "On peut rire de tout sauf en mangeant de la semoule" (Editions Plon). Il s'agit d'un livre regroupes des blagues que l'ancien patron du Paris Saint-Germain relaye sur Instagram et sur Twitter.
Au cours de l'interview, l'ex-animateur du "Grand journal" sur Canal+ s'est confié sur son rapport avec Twitter : "J'y vais pour avoir les nouvelles parce que c'est plus informatif et instantané. Chaque matin, je me fais une revue de presse, c'est ça qui m'intéresse". "Quand j'étais jeune journaliste, il y a très longtemps, je pouvais passer des heures à regarder le téléscripteur de l'AFP dérouler les nouvelles. J'étais drogué par ça comme par les réseaux sociaux aujourd'hui qui sont en fait la même chose", a poursuivi Michel Denisot.
"Aujourd'hui, je consomme l'actualité sur Twitter, comme je l'ai consommée sur le fil AFP jadis. Je ne regarde que ça. Je ne regarde pas les trucs qui partent en vrille. Je ne rentre pas dans les trucs violets. Ca peut vite prendre des proportions", a indiqué le journaliste de 77 ans. Et de raconter : "Il m'est arrivé une ou deux fois qu'une de mes filles me dise : 'Ouh là là, papa, ça va être mal interprété'. Donc, j'enlève".
Par ailleurs, Michel Denisot a profité de cet échange pour annoncer la préparation d'un documentaire pour France 2, prévu pour mai prochain, à la fin du Festival de Cannes. "C'est sur la dynastie Rassam-Berry : Jean-Pierre Rassam, Paul Rassam, Claude Berri, Thomas Langmann, Dimitri Rassam, Maurice Pialat, Roman Polanski... Ca inclut 50 ans du cinéma français", a-t-il détaillé, précisant que Paul Rassam et Thomas Langmann ont voulu que ce soit lui qui réalise le film : "J'ai enchaîné tout de suite car je suis très content de le faire, ça me plaît beaucoup. J'ai déjà fait une vingtaine d'interview".