Une nouvelle écriture pour une nouvelle saison. Ce mercredi, M6 a organisé une visioconférence à l'occasion du lancement dans les semaines à venir de la saison 15 de "L'amour est dans le pré", son émission de dating agricole animée par Karine Le Marchand et produite par Fremantle France. Cette saison a connu quelques évolutions dans sa narration, ainsi qu'un tournage particulier en raison de la crise sanitaire lié à l'épidémie du COVID-19. "On fait tout pour que la rentrée soit la plus normale possible. Il y a une envie des téléspectateurs de se raccrocher à ce qu'ils connaissent. 'L'amour est dans le pré' a cette vertu. C'est une institution, une émission d'utilité publique", a déclaré en ouverture Guillaume Charles, directeur général des programmes du groupe M6.
Pour cette saison 15, la mécanique des premiers épisodes change légèrement. Adieu l'ouverture du courrier à Paris avec Karine Le Marchand et les autres agriculteurs, chaque candidat recevra désormais ses lettres de prétendants à son domicile. "Cette idée est née d'une lassitude que nous pouvions avoir les saisons précédentes. Il y avait toujours des personnes qui venaient influencer le choix des autres. C'est comme dans une classe. En ouvrant le courrier chez soi, il y a moins d'influence", a confié Karine Le Marchand. Une nouvelle écriture qui a été décidée avant le début de l'épidémie, a ajouté Déborah Huet, directrice des programmes de Fremantle France.
En revanche, l'animatrice sera désormais présente lors des speed-datings pour épauler les agriculteurs, ainsi que les prétendantes - qu'elle ne rencontrait habituellement que lors des bilans de fin de saison. "Nous ne voyions pas suffisamment Karine Le Marchand. Elle jouait les conseillères dans l'ombre. On a réfléchi à une nouvelle narration pour surprendre le public. Et ça change tout ! Avec Karine Le Marchand, c'est une palette d'émotion", a poursuivi Déborah Huet, très fière de "ce nouveau rythme" : "Toutes les deux minutes, nous passons à des émotions différentes !". Un avis partagé par la présentatrice : "C'est beaucoup plus feuilletonnant et moins formaté. On est dans un format inédit. On commencera avec un candidat et on continuera avec un autre au cours de l'épisode. Il y a aura de l'inattendu. C'est nécessaire de se renouveler. Il ne faut pas entrer dans une routine."
Concernant l'impact de l'épidémie sur l'émission, le tournage a été prolongé jusqu'à fin juillet et de nombreuses précautions ont été prises par la production. "Nous nous sommes adaptés. L'équipe était masquée. Nous avons appliqué la distanciation sociale. Du gel était à disposition. Puis, une fois que les agriculteurs ont choisi leurs prétendantes, nous les avons testés, ainsi que les équipes. Nous avons mis tout en oeuvre pour avoir des conditions optimales", a assuré la productrice. Et que les fans soient rassurés, la crise sanitaire n'a pas empêché les rapprochements entre les candidats, loin de là. "Ils s'embrassent dans le programme... Ils couchent même ! Bon, nous ne pouvons toujours pas le filmer, ça", a lancé Karine Le Marchand, hilare.
Au sujet des audiences, en baisse la saison précédente, la présentatrice a expliqué qu'il s'agissait du tendance globale à la télévision pour des programmes de plus de dix ans. "Ca peut baisser. Mais est-ce qu'il faut prendre des 'personnages forts' pour faire plus d'audience lors des portraits mais qui seront tellement atypiques qu'ils ne trouveront pas l'amour ? Nous, nous souhaitons des personnes qui, sans nous, ne trouveront pas l'amour", a souligné Karine Le Marchand. Et de continuer : "Au-delà de l'audience, nous avons une mission. Nous connaissons bien la détresse que vivent les agriculteurs, encore plus aujourd'hui. Le service public se mord encore plus les doigts de n'avoir pas acheté ce format il y a 15 ans !". Une saison qui s'annonce donc riche en nouveautés et qui braquera les projecteurs sur le monde de l'agriculture en cette période de crise sanitaire.