Mais quelle mouche a donc piqué Pascal Praud ? Hier, le journaliste sportif a une nouvelle fois dégommé les Bleus, à 24 heures de leur match barrage retour contre l'Ukraine au Stade de France. Une rencontre couperet largement commentée par la presse ce matin. Invités à en débattre autour de Laurence Ferrari sur i-TELE, Fabrice Jouhaud du journal "L'Equipe" et Jean-Claude Dassier, ex-patron de l'OM.
"Ils sont dans un autre monde, et vous les encouragez en y restant puisque vous leur dites que c'est un problème de collectif ! Mais ce n'est pas du tout ça, c'est un problème de détermination ! C'est un problème de niaque, de volonté, c'est un problème de renverser la table !", a lancé Pascal Praud à ses deux contradicteurs à qui il reproche "des analyses de salon". Pour Dassier, les Bleus ont, malgré leur défaite vendredi, "mouillé le maillot". "Je n'accepte pas cette condamnation à un espèce de renoncement comme s'ils s'en foutaient", a-t-il expliqué sans convaincre Pascal Praud.
Déjà, vendredi, après le match qui s'est terminé sur un score de 2-0, Pascal Praud n'avait pas mâché ses mots . "Je pense que ça va au-delà du résultat. Il y a des gens qui sont très contents de ce qui se passe ce soir. Ils n'en peuvent plus de cette équipe de France. Ils ne peuvent plus voir Patrice Evra sur un terrain ! Ils ne veulent plus voir les anciens de Knysna ! Ca catalyse tout ça. Il y a plein de gens qui n'aiment plus l'équipe de France et non seulement ils ne l'aiment plus mais ils la détestent !", avait-il lâché. Pour le journaliste, une éventuelle élimination des Bleus ce soir réjouit ceux qui ne veulent plus voir cette génération de joueurs sur le terrain.
"Ce n'est pas une question de qualité, avait déjà analysé Pascal Praud. On a vu des gens qui n'en ont absolument rien à foutre ! Rien à foutre du maillot bleu, rien à foutre de l'équipe de France et qui tombent sur des gens qui sont morts de faim. En résumé, tous les maux de l'équipe de France depuis quatre ans !". Il avait aussi souligné "la faiblesse" de Didier Deschamps, le sélectionneur des Bleus, "qui n'a pas viré Patrice Evra" après ses déclarations choc dans "Téléfoot" sur TF1.