Jusqu'ici, elle n'avait pas réagi. Ce midi, dans "La Nouvelle édition", Pascale Clark est revenue sur les propos tenus à son égard par Stéphane Bern. En septembre dans "C à vous" sur France 5, l'animateur avait expliqué que son ex-collègue de France Inter était une "donneuse de leçons". "Elle est frustrée, elle ne m'a jamais aimé. (...) Je suis aussi parti de France Inter à cause d'elle, elle ne m'a jamais dit bonjour pendant onze ans. Chaque matin, je lui disais bonjour, elle ne me saluait jamais. Je dis les choses franchement, c'est quelqu'un que je n'aime pas et qui ne m'aime pas", avait-il déclaré.
"L'époque est au bashing, déjà. Cela a beaucoup évolué... Tout le monde tape sur tout le monde... C'est vite arrivé", a tout d'abord relevé la journaliste de France Inter interrogée par Anne-Elisabeth Lemoine. "Il faut l'accepter quand on fait quelque chose de public. Après ça dépend qui bashe, c'est toujours pareil... Je réclame des bons basheurs et un petit niveau de bashing", a-t-elle lancé en feignant de ne pas savoir qui est Stéphane Bern.
"On peut passer plusieurs minutes sur lui si vous voulez mais ça n'a pas grand intérêt !", a-t-elle enchaîné, jugeant "ridicule" la sortie de son ex-collègue. "Techniquement, lui, il était à la maison de la radio et moi dans d'autres locaux de France Inter. Donc, même si j'avais voulu lui dire bonjour, c'était compliqué", a précisé l'animatrice de "Comme on nous parle". "J'aimerais bien avoir de bons ennemis. Des gens d'un bon niveau qu'on puisse échanger des vrais arguments !", a-t-elle conclu en s'interrogeant sur les leçons qu'elle est accusée de donner. "J'ai pris des coups lors de l'interview politique de 7h50 mais c'était impossible autrement ! (...) En 6 minutes je n'avais pas le temps d'écouter des gens faire du bruit avec leur bouche et qui ne répondaient pas aux questions. J'étais obligée d'être rentre-dedans et ça, ça attire les critiques", a expliqué l'animatrice suite aux réflexions faites à son égard par Henri Guaino ou Marine Le Pen.
"Je suis journaliste", a-t-elle répondu à Anne-Elisabeth Lemoine qui l'interrogeait sur son image de femme militante. "Je suis assez intransigeante avec cette carte de presse qui représente beaucoup pour moi. Vous ne me verrez jamais faire de la publicité par exemple. Alors que Stéphane Bern, qui veut m'attaquer, lui aussi, il a sa carte de presse et il fait de la publicité alors voyez !", a-t-elle lancé en faisant allusion à une récente campagne totalement kitsch pour les campings Yelloh ! Village.