Patrick Sébastien : "Dans mon contrat, j'ai interdiction de dire du mal de France Télévisions"

Sans filtre. Patrick Sébastien est l'invité de l'émission ce dimanche d'"On refait la télé", présentée à 13h par Eric Dussart et Jade. Au cours de cet entretien, le présentateur de France 2 revient sur la programmation de ses émissions "Le plus grand cabaret du monde" et "Les années bonheur". Programmé hier soir en prime time sur la deuxième chaîne, ce dernier a rassemblé 2,6 millions de téléspectateurs, soit 14,5% de l'ensemble du public, selon Médiamétrie.

"'Le plus grand cabaret du monde' est devenu en quelques années une référence mondiale. Passer dans 'Le plus grand cabaret du monde' pour un artiste, c'est une consécration. D'ailleurs, les artistes le disent. Il n'y a pas une émission au monde qui réunit les artistes de toutes les cultures", assure Patrick Sébastien, avant de lâcher : "C'est pour ça que je me dis... Je n'ai aucune critique à faire mais je ne comprends pas pourquoi l'année prochaine, je n'en aurais plus que trois."

Le présentateur poursuit : "En un an, on nous a enlevé à peu près deux tiers de notre chiffre d'affaires (...) Ce n'est pas une émission qui coûte plus chère que les autres. Puis, surtout, on nous a remplacés par des choses qui ne font pas mieux. Moi, je ne juge pas. Je respecte leur décision."

"Je ne veux pas trop m'étendre, parce qu'on a mis dans mon contrat que j'avais interdiction de dire du mal de France Télévisions quel que soient les médias. Donc, je ne peux pas... J'ai déjà licencié du monde chez moi pour arriver à tenir", lance Patrick Sébastien, avant de préciser sa pensée : "Ce qui est beaucoup plus inquiétant, c'est qu'à un niveau général dans ce pays, aujourd'hui, il y a une sorte d'élite qui a décidé de faire la peau à tout ce qui est divertissant". Il enchaîne : "Tout ce qui est divertissement populaire, on a montré ça du doigt et on crache dessus. Moi je dis que c'est vachement grave (...) Il y a un mépris pour les gens du peuple". puremedias.com vous propose de visionner l'extrait.