Un soutien de taille. "Ouest-France" a mis en ligne, hier soir, sur son site internet une interview fleuve de Pierre-Antoine Capton. Discret dans les médias, l'homme, qui vient de recevoir la légion d'honneur des mains d'Emmanuel Macron, y annonce notamment le lancement d'une grande série internationale sur Deauville, et s'exprime sur les médias et la production audiovisuelle.
Au cours de l'entretien, celui qui produit tous les soirs deux programmes d'actualité : "C dans l'air" et "C à vous" a été interrogé sur les rumeurs disant qu'Aurélie Casse, déjà à la tête de "C l'hebdo" sur France 5, pourrait prendre la place d'Anne-Elisabeth Lemoine dans le talk-show à succès du service public.
A la question : "On a lu des articles cet été au sujet d'Anne-Elisabeth Lemoine. Vous, vous souhaitez qu'elle reste ?", il a répondu : "Oui évidemment. Elle a mon soutien total et elle s'implique énormément dans l'émission. Je suis très heureux qu'elle soit là et tant qu'elle en a envie, elle gardera la présentation de "C à vous". Après, il faut toujours anticiper et préparer l'avenir. On fait entrer de nouvelles personnalités, comme Aurélie Casse qui fait "C l'hebdo" le samedi et qui fait très bien son travail".
Pour rebondir à ces propos, les journalistes, qui ont réalisé l'interview, ont demandé : "Est-ce une façon de préparer la suite ?". Pierre-Antoine Capton a alors expliqué : "Oui, Aurélie ou pas, dans tous les cas, il faut toujours préparer la suite. Et le contrat est clair avec Anne-Elisabeth, c'est elle qui garde l'émission. Et si un jour elle se lasse ou si elle en a moins envie, on se parlera avec Stéphane Sitbon Gomez, le patron des programmes de France télévisions."
Et le président du groupe Mediawan ("HPI", "Joséphine Ange Gardien", "Dix pour Cent"...) de conclure : "La force de "C à vous", c'est son ADN. On a eu trois animatrices (Alessandra Sublet, Anne-Sophie Lapix et aujourd'hui Anne-Elisabeth Lemoine) et à chaque fois, on nous disait que ça ne survivrait pas au changement. Eh bien si. Il y a des points de repère forts. Patrick Cohen en est un, depuis le début. De même pour le générique. Hier soir je me demandais si je n'avais pas envie de le changer au bout de treize ans. Mais en fait non, c'est un repère aussi. Donc, c'est incarné mais on peut changer le tour de table ; la marque faisant partie du quotidien des Français."