
Il est l'homme dans l'ombre de "C à vous" et de "C l'hebdo". Malgré ses multiples activités, Pierre-Antoine Capton, aux manettes de la boîte de production Mediawan, continue de porter un regard attentif sur les deux talk-shows de France 5. Comme les lecteurs du site "L'informé", le Normand a été mis au courant de "l'atmosphère de travail désagréable" qui régnerait dans les coulisses de son entreprise, selon nos confrères. Dans les colonnes du "Parisien", en kiosque ce dimanche 9 mars, le producteur de télévision a réagi à ces articles de presse. "Je suis toujours soucieux de l'ambiance dans les équipes car ce qui se passe en coulisses se ressent à l'antenne. Les gens travaillent ici dans de très bonnes conditions", assure-t-il. "PAC" a néanmoins demandé de hausser le niveau de vigilance : "J‘ai demandé aux équipes d’être particulièrement à l’écoute. C’est difficile de gérer autant de collaborateurs. Et il y a de la fatigue parce que nous devons produire autant avec un peu moins de moyens. Mais pour avoir parlé avec les uns et avec les autres, il n’y a pas de sujet : l’ambiance est vraiment excellente". Selon lui, les bruits de couloirs sur le "malaise" vécu en interne serait dû à une cabale d'ex-collaborateurs congédiés. "Nous avons sans doute été victimes, comme l’a été 'Quotidien' dans une enquête récente de 'Télérama', de trois salariés dont les départs ces dernières années ne se sont pas bien passés", est-il persuadé.
Dans ce long entretien, Pierre-Antoine Capton est également revenu sur la rumeur d'un départ d'Anne-Elisabeth Lemoine, qui a pris le relais d'Anne-Sophie Lapix à la présentation de "C à vous" en septembre 2017. Rumeur vite balayée au vu de la confiance qu'il accorde toujours à la chef de bande. "Elle fait extrêmement bien son boulot et les audiences n’ont jamais été aussi bonnes. Je suis très satisfait du travail des équipes de 'C à vous' qui proposent chaque jour 2h10 d’émission en ne donnant que des informations vérifiées", se félicite celui qui a lancé le programme en 2013.
En revanche, fort de son expérience, il a annoncé des pistes d'amélioration pour la rentrée de septembre : "Il y aura par contre des évolutions. Pour faire une quotidienne pendant quinze ans, il faut sans cesse se renouveler. La pire des choses serait de lasser le public. Les audiences montrent que ce n’est pas le cas. Ce sont des émissions référentes pour chacune des chaînes, donc elles ne sont pas menacées. Quand on a des programmes qui ne marchent pas en audience, ils sont pénalisés immédiatement et s’arrêtent. Quant aux budgets, ils sont en baisse depuis plusieurs années alors que souvent la durée des émissions augmente".

La question du futur professionnel se pose aussi pour Faustine Bollaert et Caroline Roux, respectivement à la tête de "Ça commence aujourd'hui" et de "C dans l'air", deux émissions qu'il produit également. Et là encore, Pierre-Antoine Capton prône la stabilité. "Elles sont formidables, pourquoi vouloir changer ? Et je pense qu’elles ont aussi envie de continuer", affirme l'associé de Xavier Niel et Matthieu Pigasse. Il est surtout soucieux de contrer les sollicitations de chaînes qui démarchent les figures phares de ses programmes. "Comme chaque année, il y aura sans doute des attaques de la concurrence. Anne-Élisabeth Lemoine, Faustine Bollaert, Caroline Roux, Aurélie Casse, Émilie Tran Nguyen, Patrick Cohen et Mohamed Bouhafsi ont tous été sollicités l’année dernière. Ce qu’on va leur proposer ailleurs sera-t-il mieux que ce qu’on peut leur faire faire ici ? Si demain l’un d’entre eux se voit proposer le 20 Heures de TF1 ou de France 2, ils se poseront tous la question. Mon rôle, c’est d’échanger avec eux en permanence et d’imaginer de nouveaux programmes", assure-t-il, toujours soucieux du bien-être de ses équipes.