C'est le genre de magnéto que l'on préfère ne pas revoir après-coup. Invité mardi 11 juin sur le plateau du "Grand 8" pour l'édition 2013 des "Solidays" dont il est le président d'honneur, Antoine de Caunes avait été interrogé par Laurence Ferrari sur les rumeurs le disant en partance pour le "Grand journal". L'intéressé avait tenu à l'époque à très fermement nier.
"Il s'est passé un truc très étrange la semaine dernière" a ainsi commencé l'ancien co-présentateur de "Nulle part ailleurs". "Je me suis retrouvé pris, à mon corps défendant, dans 'cette course' au Grand Journal". Et le réalisateur d'affirmer d'entrée de jeu: "Je n'ai jamais rien demandé, moi. Je n'ai pas dit que je voulais me retrouver au 'Grand Journal' en septembre. Loin de là puisque j'ai des projets de cinéma l'année prochaine". Expliquant par la suite que "plein de journalistes" lui sont alors "tombés dessus", Antoine de Caunes a assuré leur avoir répondu "non" à plusieurs reprises, et avoir même dû faire une intervention sur la radio Le Mouv' pour expliquer une nouvelle fois son refus "de manière très clair".
La vidéo devient particulièrement cocasse a posteriori lorsque l'acteur-réalisateur reproche aux journalistes leur obstination à ne pas le croire, évoquant la croyance de cette profession dans le fait que lorsque l'on dit non, "cela veut dire qu'en fait, c'est un oui déguisé". Affirmant avoir fini à un moment par ne plus en pouvoir, il a regretté la "désagréable sensation d'être instrumentalisé", qu'il a ressentie lors de cette période. Et de marteler une bonne fois pour toute: "Non, non, je ne veux pas du 'Grand Journal'".
Alors, Antoine de Caunes a-t-il bluffé ce jour-là son auditoire? Peut-être pas. Il semble en effet que l'animateur était sincère sur le plateau du "Grand 8". Selon les informations de puremedias.com, le réalisateur de "Monsieur N." devait bien tourner en tant qu'acteur un long-métrage en septembre, ce qui l'empêchait de facto de succèder à Michel Denisot. Mais sa participation à ce projet semble avoir été annulée au dernier moment, la semaine dernière, pour des raisons totalement extérieures au mercato télé. Un changement inattendu qui a remis in extremis Antoine de Caunes dans "la course" et a fait de celui qui a dit 5 fois "non" dans cette séquence, l'homme qui a finalement dit oui, quelques jours plus tard, à Rodolphe Belmer. puremedias.com vous propose de revoir cette séquence à partir de 3 min 40.