Elle n'est plus une "Grande Gueule". Ce jeudi, Raquel Garrido s'est attaquée à l'émission animée par Olivier Truchot et Alain Marschall sur Numéro 23 et RMC. Tout a commencé quand la chroniqueuse des "Terriens du dimanche" a réagi à un tweet de BFMTV, sur lequel était écrit : "'Malhonnêteté intellectuelle', 'caricature et agressivité'... Ces personnalités ne veulent plus se rendre dans 'On n'est pas couché'". La proche de Jean-Luc Mélenchon a ainsi répondu sans raison apparente : "Quand j'ai lu malhonnêteté intellectuelle, caricature et agressivité, j'ai cru qu'il s'agissait des 'Grandes Gueules'."
Surpris du tweet de Raquel Garrido, Olivier Truchot, l'un des animateurs de l'émission de débat, lui a rappelé qu'elle "était moins insultante" lorsqu'elle "venait tous les mois dans 'Les Grandes Gueules'". "Oui. Vous êtes odieux. Faut croire que nous étions de bons invités lorsqu'il fallait taper Hollande mais que vis-à-vis de Macron, c'est différent", a-t-elle rétorqué au journaliste de RMC, avant de préciser : "Notons aussi que les mêmes mots sont 'insultants' quand il s'agit des 'Grandes Gueules' mais ils font parfaitement l'affaire quand il s'agit de faire un tweet contre 'On n'est pas couché'."
Le différend entre la porte-parole de la France Insoumise et "Les Grandes Gueules" ne date pas d'hier. Fin juillet dernier, Raquel Garrido avait dénoncé un "Insoumis-bashing" de la part du programme, à la suite de son passage dans l'émission où elle s'était accrochée avec les deux animateurs au sujet de sa participation aux "Terriens du dimanche" sur C8. Elle avait ainsi déclaré sur Twitter qu'elle ne se rendrait plus jamais dans le studio de RMC.
Interrogée début septembre par puremedias.com, la femme politique en avait remis une couche sur l'émission, accusant les deux présentateurs de sexisme. "Vous regardez une interview d'Olivier Truchot, il ne parle pas de la même façon à Alexis Corbière et Adrien Quatennens qu'à Danièle Obono et Raquel Garrido. Ils vont se permettre des choses avec les femmes qu'ils ne vont pas se permettre avec les hommes", avait-elle confié, ajoutant que "c'est du machisme".