Il est flic. Elle, chimiste. Une drogue de synthèse va les mener au coeur d'une sombre enquête... Après la mort de la baby-sitter de son fils, causée par une nouvelle drogue destructrice, le commissaire Max Vernet (Thierry Neuvic) va monter une infiltration pour démanteler la filière de production (et de distribution) derrière ce nouveau poison qui commence à faire des ravages dans la population française. Après avoir rencontré Aurélie (Audrey Fleurot), chimiste et mère célibataire, ce dernier va lui proposer de devenir la taupe de son service et d'intégrer le trafic mené par un mystérieux et charismatique Jesus. Voici le pitch d' "Infiltré(e )" la nouvelle mini-série dont France 2 débute la diffusion ce lundi 25 septembre 2023.
Produite, écrite et réalisée par une partie de l'équipe de "Un village français" (le producteur Emmanuel Daucé, le scénariste Frédéric Irvine et le réalisateur Jean-Philippe Amar), cette mini-série en six épisodes marque le retour d'Audrey Fleurot sur le service public. "On avait très envie de retravailler ensemble. Quand finalement ils m'ont présenté le projet ce n'est pas sur le fond mais plus sur l'envie de re-collaborer avec ces gens que j'ai dit oui", nous a expliqué la star de "HPI" lors d'un point presse organisé au 25e Festival de la Fiction de La Rochelle.
"Évidemment, l'idée de jouer deux personnages me plaisait beaucoup. J'aime bien incarner des personnages qui jouent des personnages. J'étais contente de travailler pour France Télévisions aussi. Mais finalement ce n'est pas l'histoire qui m'a spécialement fait venir mais plus cet ensemble de choses". Alors que vaut vraiment cette mini-série événement de la rentrée de France Télévisions ?
Sur le papier, les planètes semblaient alignées pour que France Télévisions propose le thriller de l'automne. Il n'en sera malheureusement rien. Certes portée par deux acteurs principaux convaincants (Audrey Fleurot et Thierry Neuvic) "Inflitré(e)" se révèle être un polar classique qui multiplie les genres quitte parfois à nous perdre. "'Infiltré(e)' a aussi la volonté d'être un divertissement avec ses rebondissements, ses cliffhangers et ses moments de comédie", explique ainsi Emmanuel Daucé dans le dossier de presse de la saga. Malheureusement, à force de multiplier les incohérences et les rebondissements extravagants, le projet perd en intensité et en crédibilité.
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Ajoutez à cela des personnages parfois caricaturaux (coucou Nikita le grand méchant de l'histoire ou encore Picard, le substitut du procureur qui ne pense qu'à manger sa blanquette de veau tous les jours à la même heure) et vous vous retrouvez avec un thriller pas vraiment convaincant. Dommage.