Dans ses mémoires, qu'il a co-écrites avec Amanda Sthers , Johnny Hallyday avait décidé de régler ses comptes. Et même si le livre réalise un joli carton en librairies, le chanteur reçoit logiquement la monnaie de sa pièce. Aujourd'hui, c'est au tour de son ex-femme, Sylvie Vartan, de réagir au détour d'une interview donnée au journal Le Parisien. La chanteuse n'a en effet pas beaucoup appréciés les propos de Johnny à l'encontre de leur fils, David.
Dans les pages de son livre, l'idole des jeunes s'en prenait en effet à lui : "Le problème de David, c'est ceux qu'il n'a pas eus. Il a été heureux. (...) On ne peut pas être élevé dans le confort et avoir la rage au ventre. Je ne crois pas aux fils à papa qui réussissent. Il faut en avoir bavé", explique ainsi Johnny Hallyday, qui souligne toutefois que David est talentueux. "Il ne sait pas vraiment quoi faire de son talent", regrette son père.
Désireuse de défendre son fils, Sylvie Vartan répond aujourd'hui à Johnny, et n'hésite pas à le tacler, même si elle reconnaît ne pas avoir lu le livre. Catégorique, elle déclare ainsi que "Johnny n'a pas une vision très juste de David, tout simplement parce qu'il ne l'a pas beaucoup vu". Un brin vexée, elle semble même vouloir recadrer son ex-mari lorsqu'elle évoque l'album "Sang pour Sang", sur lequel David a travaillé et même enregistré un duo avec son père. "David lui a quand même écrit un de ses albums les plus vendus", rappelle ainsi Sylvie Vartan.
Si elle tient à remettre les pendules à l'heure, Sylvie Vartan, ne remet pour autant pas en cause son histoire avec le chanteur. "On a eu une très belle histoire [...], il n'en reste que des belles choses", affirme-t-elle. Il faut dire que la chanteuse fait partie des rares personnes que Johnny a bien voulu épargner dans son livre. Contrairement à elle, d'autres anciens proches de la star ont fait les frais de sa rancune et ont essuyé des critiques acerbes, y compris son ex-femme Adeline Blondieau, qualifiée de "serpent", et qui a choisi de répondre aux attaques par voie judiciaire. Claude François en a également pris pour son grade, tout comme Michel Sardou, qui préfère pour sa part feindre l'indifférence.