Si le départ de Laurence Ferrari du JT de TF1 fait couler beaucoup d'encre depuis mardi soir, la principale intéressée ne s'est pas exprimée en dehors des colonnes du Parisien/Aujourd'hui en France en kiosques aujourd'hui. Invitée sur Europe 1 ce matin, c'est Catherine Nayl, directrice de l'information de TF1, qui a donné plus de précisions sur les conditions de ce départ. Interrogée sur la manière dont elle a appris la nouvelle, elle précise : "Laurence travaille dans ma rédaction, ces derniers temps elle m'a beaucoup parlé. Ces quatre années ont été des années d'évolution et elles ont aussi été très dures à porter."
Faisant directement référence aux nombreuses attaques dont a été victime la journaliste, elle poursuit : "Sa décision est de pouvoir faire quelque chose ailleurs et un petit peu moins sous cette pression". Si elle reconnait avoir parlé d'un possible départ de Laurence Ferrari avec elle depuis plusieurs jours, elle annonce que sa "décision a été connue hier (mardi)". Selon nos informations, la Une prise de court a décidé s'accélérer son départ du 20 heures : elle quittera son siège dès jeudi soir .
Concernant la mauvaise entente entre les deux femmes, Catherine Nayl dément : "La rédaction peut en attester : bien sûr que je parle à Laurence. Mon boulot c'est de dialoguer en permanence avec les journalistes et les présentateurs. C'est faux, c'est archi-faux". Et elle n'oublie pas de saluer son travail au passage : "Je pense qu'on ne peut pas se réjouir du départ d'une fille comme Laurence qui est une battante, une professionnelle. C'est une journaliste loyale, j'ai passé des moments de travail et collaboration avec elle que je regretterai". Cependant, elle reconnaît que ce départ marque un renouveau pour le JT de la première chaîne : "c'est quelque chose d'autre qui s'écrit, le travail sur le fond a déjà commencé, il doit être plus visible".
"Hier encore malgré une concurrence frontale avec le président de la République sur France 2, notre journal était leader" a souligné la directrice de l'information. Quant à la succession de Laurence Ferrari, même si elle reconnaît "penser à plusieurs personnes", elle n'a toujours pas fait de choix définitif. Enfin, elle parle de son propre avenir à la tête de l'information, alors que de nombreuses rumeurs courent sur son départ : "La réponse ne dépend pas de moi mais de mon patron. Je vais faire mon travail sans m'occuper de ce que je peux entendre. C'est une rédaction que j'aime, j'ai envie de travailler pour ce journal".