“Tout le monde veut prendre leur place”. Voici le titre du papier qui sort aujourd’hui dans le quotidien “Le Parisien”. Ce dernier s’intéresse à l’arrêt programmé de C8 et de NRJ12 qui laissera deux places vides dans la numérotation des chaînes de télévision.
Dans l’article d’une page rédigé par Benoît Daragon, on peut ainsi lire par rapport à ce jeu de chaises musicales : “Pour prendre sa décision, l’Arcom promet de prendre en compte l’économie globale du marché de la télévision. Car ces changements pourraient avoir de lourdes conséquences sur les finances des uns et des autres. Plus on est près dans la numérotation, plus on a de téléspectateurs qui sont nombreux à se lasser rapidement de zapper. Et donc plus on est loin, moins on n’a de recettes publicitaires”.
Le journaliste médias du Parisien raconte aussi au sujet de celui a remplacé, en 2000, Jean Drucker en tant que Président du Directoire de la chaîne M6 : “Dans ce lobbying discret, seul Nicolas de Tavernost ose dire publiquement sa totale désapprobation. “Pourquoi changer des règles qui existent depuis plus de trente ans ?” s’étrangle l’ancien taulier de M6. Au téléphone ce vendredi, il s’agace que ceux qui sont arrivés sur le tard sur la TNT veuillent profiter de la situation pour doubler tous les pionniers : 'Beaucoup de chaînes ont leur numéro de canal dans le nom, ce qui prouve bien qu’il a toujours été acquis que cela ne changerait pas. Mais si on remet tout à plat, je veux bien la place de TF1 ou celle de France 2'”.
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Enfin, notre confrère explique que le président de RMC BFM Nicolas de Tavernost souhaiterait proposer un tirage au sort au cas où un canal devrait absolument être comblé, avant d’écrire sur le président de l’Arcom : “Bref, au moment de quitter ses fonctions en tout début d’année 2025, Roch-Olivier Maistre est une dernière fois sous pression”.