En grand amateur de football, Julien Cazarre sait qu'un retour dans son club formateur n'est pas toujours idoine pour une carrière. En 2019, l'ex-trublion de Canal+ présentait sa dernière chronique dans l'émission "J+1", avant de tacler tous azimuts les nouveaux chefs du service des sports. Une sortie brute de décoffrage qui aurait servi plus tard de justificatif pour licencier l'un de ses complices d'"Action Discrète", Sébastien Thoen. Dans un entretien accordé au journaliste Éric Morillot dans le cadre son émission diffusée sur YouTube "Les incorrectibles", l'humoriste est revenu sur son départ mouvementé, qui serait de son ressort. "Je suis parti de moi-même car je ne m’entendais plus avec la direction des sports et je leur avais dit qu’ils étaient nul. Ça les avait beaucoup vexés", rembobine-t-il. Cinq ans plus tard, aucun retour en arrière n'est possible pour celui qui officie désormais sur RMC Sport : "J’étais en très bons termes avec la plupart des gens de Canal, je n’ai rien contre cette chaîne mais je sais que je n’y retravaillerai jamais."
Sa décision est d'autant plus irrévocable qu'il ne porte pas beaucoup d'estime pour l'actuel patron Vincent Bolloré et Cyril Hanouna, l'un des présentateurs vedettes du groupe. "Tant qu’il sera vivant, je ne retournerai jamais à Canal+ donc je n’aurais aucun intérêt à dire du bien de cette chaîne", indique-t-il au sujet du premier. Quant au chef de bande de "Touche pas à mon poste", avec qui les relations s'étaient envenimées jusqu'au dépôt d'une plainte pour harcèlement, Julien Cazarre affirme "détester ce qu'il fait". Pour autant, la décision de l'Arcom de suspendre la fréquence TNT à C8, et donc de contrarier l'avenir de "TPMP", le laisse dubitatif.
"Cela me pose question. La fin ne justifie pas les moyens. Ils avaient les moyens de suspendre son émission. Mais là, ça fait règlement de comptes parce qu’ils ne sont pas du bon côté...", estime le roi de la parodie, pas vraiment raccord avec la politique du gendarme de l'audiovisuel. "Je n’ai pas beaucoup de respect pour l’Arcom", assure-t-il. "Je n’aime pas ces gens-là. Ils sont persuadés d’être des espèces de gardiens du temple et, moi, je ne suis pas dans un temple, je n’ai pas besoin de gardiens", a-t-il conclu.