Patrick Sébastien affiche (sans surprise) son soutien à C8. Dans un entretien publié ce mardi 19 novembre 2024 dans "Le Parisien", l'ancien présentateur des "Années bonheur" (2006-2019, sur France 2) et du "Plus grand cabaret du monde" (1998-2019, sur France 2), dont le canal 8 diffuse régulièrement les meilleurs moments, a réagi à la décision de l'Arcom de ne pas renouveler la fréquence de la chaîne du groupe Canal+ après le 28 février 2025. "Ce n’est pas normal", rétorque-t-il, tranché.
"Ils privent 2 millions de personnes de leur spectacle du soir", déplore-t-il encore. "J’aime bien Cyril Hanouna, je le regarde avec des gens normaux chez moi et c’est ni plus ni moins que le café du commerce. Mais les téléspectateurs ne sont pas assez cons pour se faire leur avis uniquement avec cela ! Ils savent ce qu’il y a à prendre et à laisser. On méprise une nouvelle fois ces personnes-là".
Dans un raisonnement plus général, Patrick Sébastien s'inquiète pour "le statut des amuseurs" sur le petit écran. "On voit aujourd’hui que le divertissement n’a plus sa place à la télévision. Il y a une espèce de climat anxiogène où les gens s’anxiogénisent eux-mêmes. Il suffit de voir ce qu’ils regardent : des histoires de meurtres. J’en parle sur scène en imitant Serge Gainsbourg : le mec est sur son canapé, il voit la guerre, des petites filles assassinées… Il se dit qu’il ne va pas descendre demander ce qu’on lui doit, qu’il a déjà de la chance que ce qu’il voit à l’écran ne lui arrive pas dans la réalité", raconte le saltimbanque en tournée avec sa pièce "Hommage et dessert", spectacle dans lequel il rend hommage à Coluche, Serge Gainsbourg ou Louis de Funès et se livre à des confidences ou commentaires sur l’actualité.
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À la télévision, Patrick Sébastien fera un éphémère retour sur le service public pendant les fêtes de fin d'année. Le 29 décembre 2024, plus précisément, Michel Drucker consacrera un numéro de "Vivement dimanche" à son ancien collègue de France Télévisions. "Quand Michel m’a appelé, je lui ai rappelé que j’étais tricard sur le service public depuis mon départ (en 2019, ndlr), qu’il fallait qu’il demande la permission. Et cinq minutes après, il me rappelait en me disant que c’était bon. J’en suis heureux et je le laisse tout organiser, je ne sais rien de ce qui va se passer !".