"Ce ne serait pas convenable", déclarait lundi Bernadette Chirac à propos de l'éventualité d'un retour télé de Valérie Trierweiler dans le groupe Canal+. Partagée par de nombreux observateurs, cette position a été adoptée par la compagne de François Hollande qui annonce aujourd'hui "renoncer" à un retour à la télévision.
"Après une période de réflexion, j'ai choisi de renoncer, déclare Valérie Trierweiler dans les colonnes de Ouest France. Avec D8, où je travaillais depuis sept ans (...) nous avions imaginé un ou deux documentaires sur des grandes causes comme l'éducation des petites filles dans le monde ou les problèmes démographiques. C'était un beau projet à vocation humanitaire, mais je comprends que, pour certains, être la compagne du Président et travailler pour une télévision puisse susciter des interrogations voire un trouble, c'est pour cette raison que je ne pas donne pas suite" La Première dame devait rencontrer la direction de Canal+ (qui a racheté Direct 8 au groupe Bolloré) pour discuter de l'éventualité d'une télévision.
En revanche, Valérie Trierweiler ne compte pas abandonner son poste à Paris Match après 22 ans de collaboration avec le célèbre hebdomadaire édité par le groupe Lagardère. "Mes enfants sont à ma charge et je ne vois pas comment faire sans salaire, se justifie-t-elle. La France détient le record de femmes actives : 85%. J'en fais partie tout simplement. Conserver mon indépendance financière me semble également plus sain pour garder les pieds sur terre", a-t-elle affirmé.
Diplomée de sciences politiques, Valérie Trierweiler fut engagée en 1989 par Paris Match au titre de journaliste politique. Parallèlement, au lancement de Direct 8, en 2005, Madame Trierweiler anima plusieurs rendez-vous politiques sur la télévision du groupe Bolloré. Ces dernières années, au fil de l'importance prise par son compagnon dans la vie politique française, elle abandonna, plus ou moins contrainte, le journalisme politique pour la culture.