Son dernier film, "Victoria", attendu en salles le 14 septembre en salles, a fait sensation à Cannes. Virginie Efira, ex-animatrice de "Nouvelle Star" sur M6 ou de "Canal presque", a enfin obtenu son premier succès critique. Dans Télérama cette semaine, la comédienne livre une interview très cash et revient sur ses années cathodiques.
"Tout ça n'avait pas vraiment de sens, explique-t-elle. La notoriété télévisuelle est particulière, elle crée une intimité, les gens ont l'impression qu'on est avec eux dans leur salon, j'ai attiré pas mal de personnes perturbées". Elle avoue quand même s'être "fait des amis" en présentant "Nouvelle Star", comme Julien Doré. "C'est quand j'ai quitté la télé que j'en ai eu honte, en fait. J'ai traîné comme un boulet ce que j'avais moi-même façonné", explique-t-elle. Ce passé d'animatrice l'a visiblement freinée pour ses débuts au cinéma. "Je m'excusais sans cesse, je partais battue dès que j'approchais les metteurs en scène. Je n'ai plus honte aujourd'hui, j'assume mon parcours sinueux".
Elle revendique d'avoir être "virée" de la présentation de certaines émissions en Belgique car "trop décalée". "C'est vrai que dire 'c'est que du bonheur', je n'y arrivais pas. C'est un drôle de milieu, la télé, un milieu en soi". Virginie Efira estime que sa représentation au cinéma est "très rarement réussie". Alors que l'animateur, "un bateleur parfois drôle, animé d'un excès de confiance assez grotesque", pourrait être un bon sujet de fiction.