Tous les jours de la semaine, Jordan De Luxe est aux commandes de "Chez Jordan", une émission où il interroge longuement une personnalité, diffusée sur C8. Ce mardi 28 janvier, l’animateur recevait Bernard Mabille. L’humoriste est notamment revenu sur sa carrière et a fait la promotion de la pièce de théâtre dans laquelle il joue en ce moment, "Le Cake aux olives" de Jérôme de Verdière, où il donne la réplique à Philippe Chevallier, l’ex-comparse de Régis Laspalès. En marge de cette actualité, le sociétaire des "Grosses Têtes" sur RTL a été invité à réagir à la décision de l’Arcom de bannir C8 de la TNT à partir du 1er mars prochain.
"Tout ce qui touche à la liberté d’expression me révulse. On est en dictature médiatique, éditoriale", a-t-il lancé. Avant d’ironiser sur LCP / Public Sénat, la chaîne qui la remplacera sur le canal 8 de la TNT, avec la mise en place d’une nouvelle numérotation le 6 juin 2025. "On va s’amuser", a-t-il commenté. Puis de critiquer cette décision : "C’est politique. C’est totalement anormal. Mais c’est pour ça que je fais de la scène. Sur scène, tu peux cracher ce que tu as envie de dire, tu n’as aucune censure. Chacun est libre de s’exprimer", a-t-il comparé. Bernard Mabille a également eu un mot pour "Touche pas à mon poste", le talk-show phare de l’antenne, et Cyril Hanouna, dont l’avenir reste incertain : "S’il fait deux millions de téléspectateurs, c’est deux millions de gens qui ont envie de le voir. On ne vous force pas avec un revolver sur la tempe à regarder une émission."
L’ancienne plume de Thierry Le Luron s’est ensuite tournée vers son interlocuteur du jour : "Et vous, alors, mon cher Jordan, vous êtes utile", l’a-t-il complimenté. "Moi, je connais plein de vieilles dames qui adorent vous regarder et qui m’ont dit : tu vas aller chez Jordan De Luxe, on va regarder", a-t-il poursuivi tandis que l’émotion gagnait le principal intéressé, dont le futur est encore flou. Bernard Mabille l’a alors rassuré : "Alors, ne pleurez pas, tout va s’arranger, nous sommes tous sur un siège éjectable dans ces métiers-là. Vous avez du talent, vous allez repartir."
À ces mots, l’animateur n’a pas pu s’empêcher d’essuyer une larme : "Ah non, je ne veux pas vous faire pleurer quand même, a repris le comédien. Oh, bah voilà un grand moment de télévision dis donc. C’est triste, je sais", a-t-il conclu. Puremédias vous propose de revoir cette séquence.